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Moyen Orient et Monde

Ban tance l’Iran sur le nucléaire et Israël

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a critiqué hier l’Iran pour son rejet des résolutions de l’ONU sur son programme nucléaire et ses menaces de destruction d’Israël, lors de son discours à l’ouverture du 16e sommet des pays non alignés à Téhéran.
L’Iran doit « se conformer totalement aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et coopérer à fond avec l’Agence internationale de l’énergie atomique » (AIEA), a affirmé M. Ban, en mettant en garde contre le déclenchement d’une « spirale de violence » autour de la question nucléaire iranienne. Il faisait référence aux menaces d’Israël de mener des frappes militaires contre les sites nucléaires de l’Iran, accusé de chercher à se doter de l’arme nucléaire. Téhéran, qui nie avoir un programme nucléaire militaire, répond systématiquement en menaçant de détruire l’État hébreu en cas d’attaque. M. Ban a aussi fermement dénoncé la négation de l’Holocauste et le déni du droit d’Israël à l’existence, régulièrement affirmés par les principaux dirigeants iraniens, dont le guide suprême iranien Ali Khamenei et le président Mahmoud Ahmadinejad présents dans la salle. « Je rejette fermement toute menace d’un État membre (de l’ONU) d’en détruire un autre, ou les commentaires outrageants niant des faits historiques comme l’Holocauste », a-t-il ainsi déclaré.
L’Iran « ne cherchera jamais à avoir l’arme atomique », a rétorqué M. Khamenei. Il a toutefois réaffirmé que la République islamique « ne renoncera jamais au droit du peuple iranien à utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », en dépit des pressions et sanctions internationales. L’ayatollah Khamenei a dénoncé à cet égard la « dictature manifeste » du Conseil de sécurité, estimant que l’organisation a « une structure irrationnelle, injuste et totalement antidémocratique ». Il a également vivement dénoncé les pays occidentaux qui « ferment les yeux sur les crimes » d’Israël et « défendent le régime sioniste ».
Parallèlement, les discussions prévues fin août sur le dossier nucléaire iranien entre Téhéran et les grandes puissances vont accuser un « petit retard » mais devraient avoir lieu « dans les prochains jours », a déclaré Michael Mann, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton. Il n’y a « pas de raison particulière pour ce petit retard, seulement une question d’agenda », a-t-il assuré. Dans un rapport diffusé hier, l’AIEA a accusé l’Iran d’entraver son travail à Parchin, où l’agence soupçonne des activités nucléaires illicites, et d’avoir doublé ses capacités de production d’uranium enrichi sur son site souterrain de Fordo. La République islamique avait installé environ 2 000 centrifugeuses à Fordo au 18 août, contre environ un millier en mai, selon le document, soit plus qu’attendu. Sur ce nombre, environ 700 sont en activité, précise l’AIEA. Le site de Fordo, enfoui sous une montagne et difficile à attaquer, a une capacité de quelque 3 000 centrifugeuses. L’AIEA reproche aussi à Téhéran de ne pas coopérer suffisamment avec elle, ce qui l’empêche, après plus de huit ans d’enquête, de déterminer avec certitude si le programme nucléaire du pays est purement pacifique.

(Source : AFP)
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a critiqué hier l’Iran pour son rejet des résolutions de l’ONU sur son programme nucléaire et ses menaces de destruction d’Israël, lors de son discours à l’ouverture du 16e sommet des pays non alignés à Téhéran.L’Iran doit « se conformer totalement aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et...

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