La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande ont fait ensemble pression jeudi à Berlin pour une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies concernant la Syrie, insistant sur l'aspect "humanitaire".
"Nous allons insister pour que le Conseil de sécurité prenne les décisions nécessaires et pour que le dialogue international avance surtout en ce qui concerne la sitation humanitaire", a dit la chancelière lors de déclarations communes devant la presse.
"Nous agissons ensemble avec les Européens, avec tous ceux qui considèrent que Bachar al-Assad ne peut rester à la tête de son pays car il met en danger la vie même de son peuple", a pour sa part déclaré M. Hollande.
"A la fin du mois d'août nous aurons une réunion du Conseil de sécurité à l'initiative de la France pour aller aussi loin que possible pour l'aide humanitaire, ce qui ne nous empêchera pas d'aider plus directement l'opposition", a ajouté le président français.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenir le 30 août à New York une réunion ministérielle consacrée à l'aide humanitaire en Syrie.
La France, présidente en exercice du Conseil en août, réclame par exemple l'établissement d'un "accès humanitaire direct" dans le pays.
Moscou et Pékin ont opposé leur veto jusqu'à présent à toute tentative de prise de décisions contraignantes pour Bachar al-Assad.
La présence à la réunion ministérielle du 30 août à New York de la Russie, de la Chine, et même des Etats-Unis, reste incertaine.
"Nous allons insister pour que le Conseil de sécurité prenne les décisions nécessaires et pour que le dialogue international avance surtout...
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
« Viens prendre un café » : quand « L’Orient-Le Jour » passe à la censure
Une manifestante iranienne est morte après avoir été agressée sexuellement par des policiers, révèle un document secret