Concert de Marcel, Rami et Bachar Khalifé en France

Sans qu’il soit nécessaire de remonter à la sagesse d’Aristote, la musique demeure un moyen d’adoucir les mœurs. Artiste engagé pour la paix et figure emblématique de la musique arabe du Moyen-Orient, Marcel Khalifé en donne une nouvelle preuve avec ce projet qui le réunit avec ses deux fils. Pour désamorcer l’idée reçue du conflit entre les générations tout autant que celle qui oppose la tradition et la modernité.

« On a déposé dans un même creuset toutes nos douleurs, nos joies et nos folies, aime à dire Marcel Khalifé, mais ce projet est cependant teinté d’une grande sérénité, car nous sommes tous trois en fusion totale avec nos instruments qui sont des médiateurs de notre langage personnel et une extension de nous-mêmes. »
Et de préciser : « Nous ne sommes pas un trio, mais plutôt Marcel, Rami et Bachar Khalifé, trois entités distinctes, unies dans un même corps musical. »

Forts de l’idée que la musique est un langage universel, c’est à la croisée des expériences de chacun (le oud et le chant pour Marcel, le piano pour Rami et les percussions pour Bachar), que ces trois musiciens ont choisi de renouer avec une autre langue première, celle qui fait converger les talents.

Ce projet, qui a vu ses premiers pas au Liban, est né du désir de réunir trois musiciens. Trois musiciens et deux générations : le père et ses deux fils. Trois musiciens qui se sont toujours joués des questions de tradition et de modernité. Trois musiciens conscients des réalités sociales de notre monde contemporain.

Mêlant musique orientale et musique actuelle, ils offrent des mélodies qui sont le fruit d’une vision commune. Deux générations qui posent un regard commun sur notre époque.

Ce projet est aussi une histoire de famille. Réunir sur scène un père et ses deux fils n’a rien d’anodin et encore moins quand il s’agit de la famille Khalifé.

Complicité, admiration commune les uns pour les autres et respect des choix de chacun en tant que musicien d’aujourd’hui, voilà ce qu’on lit dans les regards qu’il partagent entre eux.
En attendant de les applaudir au pays du Cèdre...