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Assange : merci aux amis, et que les Etats-Unis cessent la "chasse aux sorcières"

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, s'adressant à la presse, du balcon de l'ambassade d'Equateur, à Londres, le 19 août 2012. AFP/CARL COURT

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, est apparu pour la première fois publiquement dimanche, sur le balcon de l'ambassade d'Equateur à Londres, remerciant ceux qui l'ont aidé, notamment ce pays, et demandant aux Etats-Unis de cesser la "chasse aux sorcières" contre son réseau.

M. Assange s'exprimait juste au-dessus de la tête des policiers britanniques qui veulent l'arrêter, depuis un balcon de l'ambassade considéré comme territoire diplomatique. Il a parlé pendant une dizaine de minutes, avant de rentrer dans l'ambassade sans être inquiété.

Il a enjoint le président américain Barack Obama à faire "ce qu'il doit faire", et les Etats-Unis à "cesser la chasse aux sorcières contre WikiLeaks.

Il a aussi longuement remercié les partisans de WikiLeaks, "témoins" qui ont surveillé sa situation, et surtout l'Equateur, un pays qui s'est "levé pour la justice". Il a énuméré aussi toute la liste des pays d'Amérique centrale ou du Sud qui ont fait connaître leur soutien à l'Equateur dans cette affaire, "l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Salvador, le Honduras, le Mexique, le Nicaragua, l'Argentine, le Pérou, le Venezuela et tous les autres".

Il a remercié aussi ses enfants et les a assurés qu'ils seraient "bientôt réunis", ainsi que les habitants des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou de Suède qui l'ont soutenu.

Des centaines de personnes, militants et badauds, étaient venus l'écouter. M. Assange est apparu très élégant, chemise bleue et cravate à motifs bordeaux, coiffé et rasé de frais, et bronzé. Il a levé les deux pouces en l'air avant de rentrer dans l'ambassade.

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, est apparu pour la première fois publiquement dimanche, sur le balcon de l'ambassade d'Equateur à Londres, remerciant ceux qui l'ont aidé, notamment ce pays, et demandant aux Etats-Unis de cesser la "chasse aux sorcières" contre son réseau.
M. Assange s'exprimait juste au-dessus de la tête des policiers britanniques qui veulent l'arrêter, depuis...