"Le peuple révolutionnaire syrien a été choqué et consterné par les propos de Brahimi", affirme un communiqué du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition syrienne.
Interrogé par l'agence de presse Reuters sur la nécessité d'un départ de Bachar al-Assad, M. Brahimi a refusé de prendre position, déclarant: "Il est bien trop tôt pour que je puisse prendre position sur ce sujet. Je n'en sais pas assez sur ce qu'il se passe".
"Nous appelons l'émissaire international --qui n'a consulté aucun Syrien sur (l'objectif) de sa mission-- de s'excuser auprès de notre peuple pour avoir adopté cette position inacceptable", a indiqué le CNS.
Selon l'opposition, ses propos offrent au régime syrien "le droit de tuer des dizaines de milliers de Syriens".
La nomination vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU de Lakhdar Brahimi a été accueillie favorablement par l'Occident et par les alliés de la Syrie comme la Russie et la Chine. Il a remplacé Kofi Annan qui avait démissionné.
Sur le terrain, les militants ont exprimé fréquemment leur frustration devant ce qu'ils considèrent comme l'impuissance de la communauté internationale à mettre fin aux violences en Syrie.
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