Dans la crise en Syrie, a-t-il dit à son arrivée à Beyrouth, "il y a l'aspect militaire, c'est l'affaire des Syriens, il y a une résistance qui s'organise".
L'opposition syrienne réclame que les pays occidentaux leur livrent des armes pour contrer la puissance de feu de l'armée du régime ou encore qu'ils interviennent directement comme en Libye ou imposent une "zone d'exclusion" aérienne.
"Il y a aussi l'aspect politique. Si l'on souhaite que le régime actuel soit remplacé, il faut une transition politique et (pour cela) il y a une série de discussions à l'heure actuelle avec les pays arabes et entre les différentes puissances pour favoriser cette transition. Mais c'est aux Syriens eux-mêmes que la décision appartient", a dit le chef de la diplomatie française qui effectue une tournée dans la région.
"Ce que je souhaite bien sûr, c'est une Syrie libre et démocratique qui offre des garanties à toutes les communautés. (Ces dernières) doivent pouvoir vivre librement en Syrie ce qui n'est pas le cas aujourd'hui", a-t-il ajouté.
La Syrie compte 80% de sunnites, 10% d'alaouites, 5% de chrétiens, 3% de druzes, 1% d'Ismaéliens et moins de 0,5% de chiites.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent-ils la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat