Liban
Une vedette syrienne tire en direction de pêcheurs libanais à Arida
OLJ / le 24 juillet 2012 à 00h32
OLJ / le 24 juillet 2012 à 00h32
Quoi d'etonnant a ce que ces brigands volent du poisson? Mais on achetait notre 'passage' sur la route de l'aeroport avec juste un ou deux paquets de cigarettes a deux sous, pour eviter une fouille systematique des valises. Un jour, je ne l'oublierais jamais, c'etait un 27 Aout, une journee humide et moite, ces hors-la-loi deguises en armee reguliere, a qui j'avais refusé de donner du bakhshish pour une fois, m'ont fait poireauter 20 mns la, a la table qu'ils avaient fixé a 50 metres avant la porte de l'aeroport et m'ont fait ouvrir toutes mes valises, une par une, et a chaque valise le salopard me demandait "Alors t'as rien pour moi?" et moi repliquais "Non, j'ai rien pour toi". J'etais trempé de la tete aux pieds mais etais bien decidé a ne pas ceder. Oui, j'avais besoin d'une douche mais le regard haineux du soldat valait mille douches a mes yeux. C'etait au temps ou on n'avait meme pas une photo de notre President a l'interieur de l'aeroport mais par contre c'etait plein de portraits geants de Hafez Assad partout. Souhaitons a cette occasion a son fils cheri de le rejoindre bientot -pour griller ensemble, une fois!
Voler, voler et encore voler! La Syrie a-t-elle fait autre chose au Liban? Pendant trente ans ce fut notre lot a cote des meurtres, tueries, massacres et autres vilenies specialitees du regime baassistes et nazi de Damas. La prochaoine fois il nous faut la leur faire couler cette vedette et qu'ils osent rouspeter!
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Quoi d'etonnant a ce que ces brigands volent du poisson? Mais on achetait notre 'passage' sur la route de l'aeroport avec juste un ou deux paquets de cigarettes a deux sous, pour eviter une fouille systematique des valises. Un jour, je ne l'oublierais jamais, c'etait un 27 Aout, une journee humide et moite, ces hors-la-loi deguises en armee reguliere, a qui j'avais refusé de donner du bakhshish pour une fois, m'ont fait poireauter 20 mns la, a la table qu'ils avaient fixé a 50 metres avant la porte de l'aeroport et m'ont fait ouvrir toutes mes valises, une par une, et a chaque valise le salopard me demandait "Alors t'as rien pour moi?" et moi repliquais "Non, j'ai rien pour toi". J'etais trempé de la tete aux pieds mais etais bien decidé a ne pas ceder. Oui, j'avais besoin d'une douche mais le regard haineux du soldat valait mille douches a mes yeux. C'etait au temps ou on n'avait meme pas une photo de notre President a l'interieur de l'aeroport mais par contre c'etait plein de portraits geants de Hafez Assad partout. Souhaitons a cette occasion a son fils cheri de le rejoindre bientot -pour griller ensemble, une fois!
Fady Challita
15 h 41, le 24 juillet 2012