Mais lorsque le père de Ramez al-Amach avait demandé l’aide de la police, celle-ci lui avait dit qu’elle ne pouvait pas intervenir, en raison d’une fatwa d’un ouléma, Salem Salama, député du Hamas, appelant à protéger tout chrétien converti à l’islam, a déploré l’Église.
Dans un communiqué, le ministre de la Santé du gouvernement du Hamas, Bassem Naïm, a démenti toute conversion sous la pression, qualifiant les accusations de l’Église de « fabrications totalement infondées ». « Grâce à des contacts avec des responsables, le jeune chrétien Ramez al-Amach, 24 ans, a rencontré sa famille lors d’un entretien amical au Centre palestinien pour les droits de l’homme » (PCHR), a affirmé le ministre. Le directeur juridique du PCHR Iyad Alami a précisé que l’ONG avait « tenu des réunions séparées avec Ramez al-Amach et Heba Abou Daoud (la femme concernée) et ses filles au centre et ils ont confirmé leur volonté d’adhérer à l’islam ». Le père du jeune homme a accepté sa conversion et lui a demandé de revenir vivre avec sa famille, mais la mère l’a rejetée, a-t-il indiqué, soulignant que l’ONG tentait de résoudre ce différend. Mme Abou Daoud a également assuré aux membres du PCHR qu’elle s’était convertie « de son propre chef », a ajouté M. Alami.
La petite communauté chrétienne de la bande de Gaza – quelque 3 000 personnes, en majorité orthodoxes, sur 1,6 million d’habitants – a été la cible ces dernières années de plusieurs agressions.
(Source : AFP)
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