"Mohammad Bassam al-Malek, 65 ans, qui possède plusieurs magasins d'électroménager à Damas, a été placé sous écrou par le juge d'instruction pour incitation à la désobéissance civile en raison de son rôle dans la grève des commerçants en mai pour protester contre le massacre de Houla", a indiqué Anouar al-Bouni, président du Centre syrien pour les études légales.
Ce massacre avait fait en mai 108 tués, dont de nombreux enfants. La Commission d'enquête de l'ONU a indiqué fin juin que les forces loyales au président Bachar al-Assad étaient responsables de nombreux morts.
M. Malek est l'un des dirigeants du Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), basé en Syrie et toléré par le régime. Ce comité regroupe des partis "nationalistes arabes", kurdes, socialistes et marxistes ainsi que des personnalités indépendantes comme l'économiste Aref Dalila.
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