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Sport

Le long chemin d’Andrea Pirlo

Andrea Pirlo, 33 ans, l’un des meilleurs milieux de terrain de la dernière décennie, a été le principal artisan de la qualification de l’Italie pour les demi-finales de l’Euro. Mais avant sa brillante prestation dimanche contre l’Angleterre, le joueur de la Juve a fait la douloureuse expérience, en début de carrière, des portes qui se ferment, sans trop d’explications.         Dominic Ebenbichler/Reuters

Si l’Italie s’est qualifiée pour les demi-finales de l’Euro, c’est avant tout grâce à la classe et à la maîtrise affichées par Andrea Pirlo, 33 ans, l’un des meilleurs milieux de terrain ces dernières années.
Pourtant, avant sa « panenka » sublime dimanche contre l’Angleterre lors de la séance de tirs au but, le joueur de la Juventus Turin a fait la douloureuse expérience, en début de carrière, des portes qui se ferment, sans trop d’explications.
Si un jour Carlo Ancelotti ne lui avait pas donné sa véritable chance lors d’une préparation estivale, Andrea Pirlo n’aurait peut-être jamais ébloui l’Europe de tout son talent.
Formé à Brescia, le milieu de terrain a quitté sa ville natale à l’âge de 16 ans pour signer son premier contrat à l’Inter Milan. Appelé à jouer derrière les deux attaquants, dans un rôle de créateur, il ne parvient pas à s’imposer dans ce rôle, presque contre nature.
Le jeune Pirlo avait à l’époque déjà toutes les qualités qu’on lui connaît : toucher de balle tout en finesse, protection de balle précieuse et qualité de passe inouïe.
Mais pour briller en numéro 10, il lui manquait vitesse et vivacité, deux atouts essentiels sur les phases offensives.
La sanction fut immédiate. Lors de son séjour à l’Inter, il est soit relégué sur le banc, soit prêté dans d’autres clubs.
En 2001, lorsque le Milan AC le prend à son grand club rival de Lombardie, Andrea Pirlo pense tenir sa chance mais dans la foulée les dirigeants rossoneri engagent à son poste le Portugais Rui Costa.

Le génie d’Ancelotti
Pour sa première saison au Milan, il ne connaît que le banc de touche, relégué au rang de joueur d’appoint.
Mais l’été suivant, tout change sur un coup de génie de l’actuel entraîneur du Paris Saint-Germain, Carlo Ancelotti.
Au cours d’un match amical contre une équipe régionale, « Carletto » demande à Andrea Pirlo de jouer plus bas, juste devant la défense, dans un rôle de sentinelle.
Depuis, il n’a plus quitté ce poste taillé sur mesure pour lui et a enchaîné les titres : Ligue des champions et coupe d’Italie en 2003, un titre de champion d’Italie en 2004 et surtout, en 2006, une Coupe du monde.
Les années suivantes n’ont pas été moins bonnes, bien au contraire, puisqu’Andrea Pirlo ajoute à son palmarès une autre Ligue des champions (2007) et encore deux titres de champion d’Italie, en 2011 et en 2012.
« Il fait partie des rares joueurs à qui on n’a pas besoin de dire grand-chose, il saisit tout lui-même. Pour moi, c’est le milieu de terrain le plus solide au monde », a estimé récemment celui qui l’a sorti de l’ornière, Carlo Ancelotti.

    (Source : Reuters)
Si l’Italie s’est qualifiée pour les demi-finales de l’Euro, c’est avant tout grâce à la classe et à la maîtrise affichées par Andrea Pirlo, 33 ans, l’un des meilleurs milieux de terrain ces dernières années.Pourtant, avant sa « panenka » sublime dimanche contre l’Angleterre lors de la séance de tirs au but, le joueur de la Juventus Turin a fait la douloureuse...

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