"Nous avons une centaine de morts dans les villages d'al-Koubeir et de Maarzaf, parmi eux une vingtaine de femmes et une vingtaine d'enfants", a déclaré à l'AFP Mohammed Sermini, un porte-parole du CNS, qui a accusé les forces du régime et ses milices d'être derrière ce "massacre".
Il a en outre appelé les observateurs internationaux, chargés de surveiller le cessez-le-feu, en vigueur depuis le 12 avril mais violé quotidiennement, à se rendre immédiatement sur les lieux du drame.
Interrogé par l'AFP, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, a également parlé d'un "massacre".
Il a fait état de 87 morts mais a souligné que le bilan n'était pas définitif.
"Ce qui est sûr, c'est que des dizaines de personnes ont péri, dont des femmes et des enfants", a-t-il ajouté à l'AFP.
Selon lui, le massacre a eu lieu après des bombardements sur les deux villages où des miliciens ont ensuite pénétré et ont tué par balles et à l'arme blanche les habitants.
Le 25 mai, au moins 108 personnes, dont une cinquantaine d'enfants, avaient péri dans un massacre à Houla, dans la province de Homs (centre).
Un haut responsable de l'ONU avait affirmé avoir de "forts soupçons" sur l'implication des "chabbiha", des miliciens pro-régime, dans cette tuerie, qui avait déclenché un tollé international.
Le président Bachar al-Assad avait nié dimanche tout lien avec le massacre de Houla.
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