La chaîne de télévision libanaise Future News a indiqué mercredi soir que les négociations avec les ravisseurs des onze pèlerins chiites libanais enlevés la semaine dernière en Syrie se sont arrêtées pendant deux jours après la mort de trois des pèlerins dans un bombardement de l’armée syrienne contre le lieu où ils sont détenus. "Le régime (de Bachar el-Assad) empêche tout progrès dans l’affaire des pèlerins enlevés parce que leur libération embarrasse les autorités syriennes", a ajouté la chaîne libanaise.
Mardi soir, la chaîne New TV avait indiqué que les ravisseurs ont suspendu les négociations en vue de la libération des pèlerins libanais. Ils exigent, toujours selon la même source, que les forces régulières syriennes "cessent leur pilonnage d’Alep".
Cette nouvelle condition vient s’ajouter à une première, annoncée dès le début de l’opération, à savoir la libération des prisonniers syriens détenus par le régime qu’exigeaient les auteurs proclamés du rapt.
Selon la New TV, les ravisseurs ont affirmé qu’une liste des prisonniers dont ils réclament la libération a été déjà établie et qu’ils sont prêts à négocier sur la base de cette liste.
Plus tôt dans la journée, le ministre libanais des Affaires étrangères Adnane Mansour s’était dit optimiste concernant l’affaire des pèlerins chiites. M. Mansour, qui s’est rendu cet après-midi en Turquie en compagnie du Premier ministre Nagib Mikati, a affirmé à la chaîne al-Manar que des réunions sont prévues demain avec plusieurs hauts responsables turcs, dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
"L’affaire des pèlerins enlevés est une affaire nationale et nous œuvrons en vue de leur libération, a-t-il indiqué à la chaîne du Hezbollah. Nous sommes optimistes".
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Ils ne les livreront que quand on livrera le fameux "Quatuor" réclamé pat le TRIBUNAL.
Antoine-Serge KARAMAOUN
05 h 47, le 31 mai 2012