La branche des services de renseignement de l’armée libanaise à Jezzine (Liban-Sud) aurait récemment interrogé plusieurs personnes de la région pour enquêter sur les informations publiées sur leur page Facebook et sur leurs amis sur ce réseau social, a rapporté mercredi an-Nahar, se basant sur des informations rapportées par des sources anonymes.
Parmi les personnes interrogées, figurent, selon le quotidien libanais, un professeur d'une université privée, des employés du secteur public et privé ainsi qu’un employé de banque. Ces personnes ont dû interrompre leur travail afin de se rendre à Saïda pour des interrogatoires commençant à 8h et se terminant à 14h, d'où un préjudice moral et matériel, selon an-Nahar.
Les personnes interrogées "subissent la même procédure que les criminels", s'insurge le quotidien, qui précise que plus de 10 personnes originaires de Jezzine ont été interrogées jusqu'à présent, alors qu'une liste d’environ 86 noms est en préparation pour des interrogatoires qui tournent uniquement autour de leur profil Facebook.
Parmi les personnes...
commentaires (1)
Donc les gens sont entrain de se tirer dessus a Tripoli, a Beyrouth et un peu partout et on dit rien. Mais quand quelqu'un exerce sont droit de libre expression et exprime son avis a propos de la situation, on l'interroge. Grand Etat de droit!
Zahi Farah
08 h 32, le 30 mai 2012