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Un prétendu officier de l'ASL pose des conditions pour la libération des Libanais kidnappés en Syrie

Le site d'infromation online libanais, al-Nashra, rapporte que Houssam Awak, chef des opérations de l'Armée syrienne libre lui a donné des détails sur l'enlèvement de pèlerins chiites libanais à Alep mardi.

 

Selon Houssam Awak cité par al-Nashra, le bus transportant les pèlerins a attiré l'attention en raison de ses arrêts fréquents. D'où la nécessité d'intercepter le véhicule et d'interroger les personnes à son bord, poursuit-il, se refusant néanmoins à qualifier l'opération de kidnapping.

 

Après enquête, poursuit-il, il s'est avéré que parmi ces pèlerins se trouvaient des responsables du Hezbollah.

 

En contrepartie de la libération des pèlerins, Houssam Awak réclame le retrait de Syrie des brigades hezbollahies 101, 102, 103, l'adoption par le Hezbollah d'une politique de dissociation vis-à-vis de la crise syrienne, le transfert des armes saisies par les autorités libanaises à bord du Lutfallah II à l'opposition et la libération de l'officier syrien dissident Hussein Harmouch.

 

Le 1er mars dernier, le général Houssam Awak, avait déclaré au quotidien Acharq el-Awsat qu'"une brigade de l’armée iranienne et des unités du Hezbollah aident le régime syrien dans la répression de la contestation". "Nous avons capturé plusieurs officiers de haut-rang des Gardiens de la révolution iranienne (Pasdarans) ainsi que des experts militaires iraniens en Syrie", avait-il déclaré. "Les unités terroristes 101,102 et 103 du Hezbollah assistent le régime de Bachar el-Assad sur le terrain", avait-il encore affirmé, précisant que l’unité 103 est spécialisée en explosifs alors que "les membres de l’unité 101 sont des francs tireurs et des experts en guerre urbaine".

 

Les déclarations du général Awak à al-Nachra contredisent les déclarations d'autres responsables de l'ASL, à commencer par celle de Riad el-Assaad, son chef, qui a assuré que ses hommes n'avaient rien à voir avec l'enlèvement des pèlerins libanais, un kidnapping qu'il a condamné. Riad el-Assaad avait également mis en exergue de supposés liens entre "Awak, officier à la retraite qui était auparavant membre des services de renseignement de l'armée de l'air et qui pourrait toujours avoir des liens avec le régime de Assad", selon le patron de l'ASL.

 

Aujourd'hui, l'ASL a en outre indiqué, dans un communiqué, qu'elle recherchait activement les pèlerins. "La direction (de l'ASL) mène des efforts pour retrouver les personnes enlevées et les libérer, a indiqué un porte-parole de l'ASL, le colonel Qassem Saad Eddine, condamnant cet acte et affirmant de nouveau que les rebelles n'avaient aucun lien avec l'enlèvement des pèlerins libanais qui revenaient d'Iran.

 

Mercredi, c'est le général Moustapha al-Cheikh, chef du Conseil militaire de l'ASL basé en Turquie, qui avait nié que son groupe soit derrière le rapt.

 

Le site d'infromation online libanais, al-Nashra, rapporte que Houssam Awak, chef des opérations de l'Armée syrienne libre lui a donné des détails sur l'enlèvement de pèlerins chiites libanais à Alep mardi.
 
Selon Houssam Awak cité par al-Nashra, le bus transportant les pèlerins a attiré l'attention en raison de ses arrêts fréquents. D'où la nécessité d'intercepter le véhicule...