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À Djakarta, les « jockeys » chevauchent les bouchons pour fuir la pauvreté

L’obligation de covoiturage imposée pour résorber les embouteillages monstres de la mégapole Djakarta a fait naître un nouveau métier pour des centaines d’Indonésiens: pour un dollar, ils acceptent de
servir de passager temporaire.
Pour beaucoup, c’est un moyen d’échapper à la pauvreté, même s’ils risquent d’être arrêtés par la police, ou maltraités par les occupants du véhicule. On les appelle les «jockeys»: ils s’alignent le long des embranchements menant aux grandes artères du centre-ville, tentant de trouver un peu d’ombre sous les cocotiers. Au passage des voitures s’apprêtant à pénétrer dans la zone où trois occupants au minimum sont obligatoires, ils lèvent un doigt, pour dire qu’ils s’offrent comme «un» passager, ou deux s’ils voyagent avec un enfant avachi dans une toile de batik portée en bandoulière, comme c’est le cas de beaucoup de mères. Ne reste plus au conducteur, souvent des chauffeurs voyageant avec leur patron, qu’à faire son choix et à s’arrêter pour prendre son passager.
Pour leur course, les cavaliers du covoiturage prennent entre 10000 et 20000 roupies indonésiennes (entre 0,8 et 1,6 euro), ce qui n’est en fait pas si mal dans un pays où la moitié des 240 millions d’habitants vit avec moins de 1,5 euro par jour.
À Djakarta, les « jockeys » chevauchent les bouchons pour fuir la pauvreté L’obligation de covoiturage imposée pour résorber les embouteillages monstres de la mégapole Djakarta a fait naître un nouveau métier pour des centaines d’Indonésiens: pour un dollar, ils acceptent de servir de passager temporaire. Pour beaucoup, c’est un moyen d’échapper à la pauvreté,...

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