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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Et leurs cœurs ont fait boum !

Remplaçant leurs seringues par des micros, les « Singing Doctors » ont mené leur opération annuelle de levée de fonds pour l’association Heartbeat qui sauve les enfants malades du cœur. C’était à la salle des Ambassadeurs du Casino du Liban et c’était un ébourrifant revival des golden 80’s. Dans un magnifique élan de solidarité et de générosité, quelque 550 personnes, dont Wafa’ Michel Sleiman, la princesse Ghida ben Talal de Jordanie, Leila Solh Hamadé, ou encore le professeur Alain Deloche, fondateur de La Chaîne de l’Espoir en France, ont répondu présent à ce concert-dîner où officiaient en maîtres de cérémonie la danseuse étoile de l’opéra de Paris Marie-Agnès Gillot et notre alpiniste et explorateur national, Maxime Chaya. Une vente aux enchères rythmée par le marteau des commissaires-priseurs de Christie’s a vu un Aaron Yang (130 000 USD) échouer dans les bras de Walid Samir Hanna; les clés d’une Ford Mustang atterrir dans la main de Tony Nasrallah pendant qu’un autre Tony (Salamé) enfilait à son poignet une Jaeger-Le Coultre de la Maison Raymond Abou Adal. Et ce n’est pas fini : un bijou de Viviane Debbas a été adjugé 16 000 USD, des sacs en croco Fendi et Balenciaga (20 000 et 15 000 USD), tandis qu’une invitation à choisir une robe (n’importe laquelle et à n’importe quel prix) de la collection Élie Saab s’est vendue au plus offrant (35 000 USD) ! Une tombola de 30 lots de valeur, offerts par de généreux donateurs (Tony Salamé, Sylvie Saliba, Bonja, Élie Bekhazi, 460, etc.), a fait aussi battre des cœurs. Les « Singing Doctors » étaient si fiers et si enthousiastes que leur plongée directe dans les grands tubes des années eighties a fait encore plus flamber le Casino !

When Moe met Lara

Des arbres, des fleurs, des façades de maisons traditionnelles et un hall central à plafond en voûtes ! Comme échappée d’un livre de contes, une immense place d’un village libanais magnifiquement illuminé a pris possession du BIEL, où l’ambiance s’est littéralement affolée dès l’apparition des danseurs de Caracalla qui ont exécuté une zaffé endiablée, suivie d’une explosion kaléidoscopique de sons et d’images avec les prestations de Assi el-Hellani et de Melhem Zein, et, pour que la fête soit encore plus dingue, Guy Manoukian, qui a affolé ses platines en une survitaminée interprétation du mythique Saturday Night Fever in Beyrouth. Une party monstre facturée à plusieurs millions de dollars, dit-on... Voilà, en bref, les moments forts du mégamariage de Mohammad, fils du directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, et de Lara, fille de Samir et Adèle Khatib, qui n’avait rien à envier à une princesse : tiare, bague, boucles d’oreilles, bracelet et collier, elle était toute parée de diamants. Les 1 600 invités, parmi lesquels le PM Nagib Mikati, Fouad Siniora, Saïd Mirza, Talal Selman, etc., avaient des milliards... de paillettes dans les yeux.

Elfes en jarretières sous la neige...

Un autre mariage qui a collectionné les superlatifs et au cours duquel une journaliste de la chaîne américaine CBS s’est exclamée « Oh my God, it’s better than the Oscars » : c’est celui de Reem al-Shawaf (fille de Khaled et Raja’) et de Abdel Magid Rabat, dit Aboudi (fils de Mohammad et de la ravissante Ghida). Le BIEL, qui s’est offert à cette occasion un look de « forêt enchantée », a vu défiler le Tout-Beyrouth (ou presque) et un grand nombre d’amis venus des USA et d’Arabie saoudite qui évoluaient côte à côte avec des chevaux blancs, des hommes habillés de branchages et montés sur des échassiers, circulant d’un espace à l’autre sous les flocons de neige ou dans l’exubérance printanière d’un sous-bois, tandis que des elfes en jarretières exécutaient des envols acrobatiques dans un spectacle inattendu. Il faut dire qu’entre cette explosion azimutée d’images et des bouchons qui sautent, des femmes qui rivalisent d’élégance et arborent leurs plus gros cailloux, l’exaltation du public était totale. Sauf que la liesse a frisé l’hystérie dès l’apparition de Ragheb Alamé suivi de Nancy Ajram, qui ont créé LA grande éclate. La somme investie dans la noce est estimée à quatre millions de dollars. C’est rassurant : la crise, le Liban ne connaît pas !

Pas de kangourou à Ras Beyrouth

Il ne supporte aucune frustration, Lex Bartlem... Lors de son passage à Melbourne, où il accompagnait le président Michel Sleiman et la délégation libanaise dans leur visite officielle en Australie, l’ambassadeur d’Australie n’a pas pu dénicher une place, ni à dîner ni à déjeuner, à la table de Joey Abboud, chef-cuisinier d’origine libanaise dont le restaurant « al-Rumi » fait un tabac ! Eh bien, le very cool ambassadeur a tout bonnement invité la toque blanche à venir cuisiner chez lui... dans sa résidence à Ras Beyrouth ! Où un groupe d’amis, dont Patrick et Noha Baz, Khalil Hraoui, Walid et Roula Daouk, Mikael Karam et Aziz Wardy (ses vins s’exportent à merveille à Sydney), ont pu déguster des mets libanais follement macérés à la sauce australienne. Résultat des courses : tout le monde a littéralement bavé sur le fattouche inédit à base d’asperges grillées, de petits pois, de pain grillé et de sumac; sur une incomparable kebbeh de saumon, sur une épaule de gigot noyée dans des herbes de kafta, etc. Mais aucun kangourou au menu.

Et vogue l’opéra

Une centaine de personnes ont répondu à l’invitation de Jacques et Nayla Saadé. Parmi elles, Sélim Jreissati, Marwan Hamadé, Nayla Moawad, Jihad Azour, Raymond Audi, Nayla de Freige, Mohammad Choucair, Gaby Tamer, Philippe Bustros, qui ont passé une supersoirée à bord de l’Austral, une des plus belles enseignes de la nouvelle génération des yachts de croisière. Visite du luxueux paquebot, découverte des peintures (des marines) réalisées par l’hôtesse (prochaine exposition en vue ?), avant un somptueux dîner aux sons des vibratos du Bel Canto parisien. Ils auraient voulu prolonger encore le plaisir, mais l’Austral amarré pour la première fois dans le port de Beyrouth devait naviguer dès 23 heures vers Venise, emportant à son bord une quarantaine de Libanais dont May Rabat, Sara Salem, Jean-Pierre et Névine Megharbané.

ditavonbliss@hotmail.com
Et leurs cœurs ont fait boum ! Remplaçant leurs seringues par des micros, les « Singing Doctors » ont mené leur opération annuelle de levée de fonds pour l’association Heartbeat qui sauve les enfants malades du cœur. C’était à la salle des Ambassadeurs du Casino du Liban et c’était un ébourrifant revival des golden 80’s. Dans un magnifique élan de solidarité et...

commentaires (3)

Faut bien dire qu'avec les sépharades,on est le plus bling bling des plus bling bling...faut qu'çà brille...vous me direz,les nouveaux russes sont pas mal non plus dans ce domaine...mais vraiment les sépharades et nous,on est les meilleurs...bling...bling...bling...

GEDEON Christian

12 h 48, le 15 mai 2012

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Commentaires (3)

  • Faut bien dire qu'avec les sépharades,on est le plus bling bling des plus bling bling...faut qu'çà brille...vous me direz,les nouveaux russes sont pas mal non plus dans ce domaine...mais vraiment les sépharades et nous,on est les meilleurs...bling...bling...bling...

    GEDEON Christian

    12 h 48, le 15 mai 2012

  • Entre autres oeuvres de bienfaisance, Walid bin Talal a recemment subventionne la construction et l'etablissement du nouveau Centre Oum-el-Nour pour la rehabilitation de filles a Adma. Oum-el-Nour est essentiel et central pour combattre l'usage de la drogue chez nos jeunes. Ceci dit, oui c'est ecoeurant ces exces de tape-a-l'oeil chez nous! Une vraie surenchere a qui fera "mieux"!

    Fady Challita

    10 h 52, le 15 mai 2012

  • Si l'Emir Walid Ben Talal doit marier un de ses enfants , il depenserait combien??? Et dire qu'il y a des libanais qui ne peuvent meme pas payer l'augmentation du prix du pain.... Cette surenchere de depenses c'est vraiment ecoeurant!!!! Je me demandais de combien d'enfants de Sesobel par exemple on aurait s'occuper avec tout cet argent.

    Marc Rahhal

    07 h 27, le 15 mai 2012

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