20 sur 20 au BAC
Dès son arrivée à Beyrouth à bord de l’avion privé de Joe Hajj, un big businessman originaire de Zghorta, le célèbre artiste allemand Gerhard Richter, tout jeune à 80 ans, s’est attelé à l’accrochage de ses œuvres au Beirut Art Center (BAC) avant d’assister avec son épouse au dîner donné en son honneur à Tawlet par les membres du comité exécutif du BAC, Marya Ousseimi, Lamia Joreige et Sandra Dagher. En tête de la soixantaine d’invités, les parrains de l’exposition : Henri et Joumana Asseily, Nada Chawli (qui a inauguré sa galerie d’art au Qatar), Zaza Jabre, Lucien Letayf, Charles et Yolla Njeim, Tony et Elham Salamé, Chérine Tayeb – quant à Yasmina Traboulsi et Bernard Sabrier, ils étaient en voyage. Mais les amateurs d’art contemporain étaient aussi de la fiesta, notamment Murielle Freddy Salem (collection Cranford), Andrée Sfeir, Mohammad Maktabi, Bernard Khoury, Karim Chaaya, Tamara Corm, sans oublier le curateur de cet événement, Achim Borchardt-Hume. Du beau monde à l’échelle de Richter et une magnifique initiative, encore une, à mettre sur le compte du BAC.
« Beirut I (so) love you »...
Mounia Akl et Cyril Aris sont au comble du bonheur. Ces hyperdoués ont été admis à la célèbre Columbia University pour un master de cinéma ! Pour elle, fini l’architecture (elle est étudiante à l’ALBA), et lui, il a mis la gestion au tiroir. Depuis qu’ils se sont découvert une vocation d’acteurs-cinéastes, ils ont décidé de traquer leur rêve et d’aller jusqu’au bout de leur passion. La première onde d’enthousiasme a été provoquée par leur court-métrage et la webserie Beirut I love You, I love you not, qui a obtenu le prix « Coup de cœur » à la sixième édition du Fifog à Genève et celui du meilleur film étranger à Swansea Bay, avec un jury présidé par la très Galloise Catherine Zeta-Jones. Et tout récemment, Hollywood a succombé à leur dernier opus Anoesis, coécrit avec Dania Bdeir, dans le cadre de la compétition internationale « 48h film project » à laquelle concourait des artistes venus de plus de 100 pays. Réalisé sans budget en 48h, Anoesis vient de remporter le prix du meilleur film étranger au Beverly Hills Film Festival. Il sera projeté au Short Film Corner du 65e Festival de Cannes. Épaule contre épaule, Mounia, Cyril et leurs acteurs – Yasmina Hatem, Shant Kabakian, Angelique Kazan et Zayn Makdessi – vont pouvoir fouler le tapis rouge... Yeeeeey !!!
Un samedi à Paris
Ils ont enfilé leur plus belle tenue pour faire de cette journée un magnifique souvenir. Dans la matinée de samedi et à la veille du jour J en France, Nay Nemr Diab et Émile Raja Salamé se sont dit « oui » à la mairie du XVIe arrondissement de Paris, entourés de leurs témoins – Michèle Diab et Marine Sternbach pour la mariée, Raya Salamé et Nadi Salamé pour le marié. À l’issue de la cérémonie, les bulles de bonheur les attendaient pour faire la fête au domicile de Nemr et Tilda Diab, avec Raja et Nada Salamé, Nada Riad Salamé et sa fille Rana, Georges et Karine Salamé, Joe et Joumana Boulos venus de Genève, Basile et Norma Yared accompagnés de leur fils Élie et de leur fille Diane. Grand absent, Ibrahim, le frère de la mariée, resté à Beyrouth auprès de son épouse Joumana Nassib Lahoud qui attend un heureux événement. Il se rattrapera. Nay et Émile, qui travaillent à Londres, ont prévu une grosse nouba cet été dans la capitale libanaise.
Liban au Rath
Le musée Rath à Genève accueillera à partir de novembre prochain une collection d’objets archéologiques du Liban, dont de magnifiques mosaïques byzantines, des sarcophages encore jamais exposés, la collection d’icônes melkites de Freddy Abou Adal et un ensemble d’œuvres peintes entre le XVIIe et le XXe siècle. Aussi, pour soutenir cette exposition et sa mise en place, le musée Rath a organisé à l’hôtel Intercontinental de Genève un dîner de gala qui a regroupé 270 invités, parmi lesquels Pierre-François Unger, président du Conseil d’État (autorité cantonale), Pierre Maudet (maire de Genève), David Hiler (conseiller d’État en charge des finances), l’actuel et les anciens ministres libanais de la Culture, Gaby Layoun, Tarek Mitri et Tammam Salam (tous les trois hypercontents de constater que ce projet plaît et permet au Liban de rayonner encore...), ainsi que Sami Kanaan, conseiller administratif de la ville de Genève, en charge du département de la culture et du sport, très enthousiaste lui aussi de l’impact de ce projet fédérateur qu’il soutient à fond. Même si ce n’est pas lui qui l’a initié, il l’a adopté et, par ricochet, il en tire en son for intérieur une grande et légitime fierté. Également présents, l’ambassadeur du Liban Hussein Rammal, l’ambassadrice de Suisse au Liban, Ruth Flint, la présidente de la Fondation nationale pour le patrimoine Mona Hraoui, Zahi Haddad, Lamia Safieddine, et un bon nombre de banquiers, d’hommes d’affaires, d’écrivains, de musiciens et de réalisateurs... Les fonds récoltés permettront de restaurer une statuette de bébé d’Echmoun, la statue de Paposilène et le sarcophage d’Oreste. Et toujours dans le même but, soutenir l’exposition, un cocktail dînatoire sera organisé par l’ambassadrice Flint le 25 mai à Beyrouth.
Gérios sur le Titanic
Pour le 100e anniversaire du naufrage du Titanic, Josyane Abi Saab est allée fleurir la tombe de son arrière grand-père Gérios Youssef Abi Saab, enterré au cimetière de Mont Olivet à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Né dans le village de Thoum dans le caza de Batroun, le vaillant Gérios avait 46 ans quand il a quitté Beyrouth et embarqué de Cherbourg pour le Nouveau Monde, laissant derrière lui sa femme Martha et ses enfants : Tanios, Wadih, Joseph, Antoine, Noha, Georgette et Wehbé (le grand-père de Josianne). Ils étaient 165 immigrants arabes en troisième classe dont 41 Libanais, y compris les cousines de Gérios, Shawneene et Banoura. En avril 1937, à l’occasion de la 25e commémoration du naufrage, Shawneene a raconté au quotidien Sharon Herald de Pennsylvanie les dernières heures de cette fatidique nuit, lorsqu’elle et Banoura ont été tirées de leur lit et pratiquement jetées dans le dernier canot de sauvetage par Gérios. Elles l’ont supplié de se travestir en femme pour les rejoindre mais il a refusé net. Et c’est à un demi-mile plus loin qu’elles ont vu sombrer le Titanic... Selon le récit de Shawneene, Gérios, dont le corps a été retrouvé le 10 mai 1912 et enterré dans le cimetière catholique de Mont Olivet, est mort d’hypothermie et non de noyade, car en bon Méditerranéen, il savait nager.
ditavonbliss@hotmail.com
Dès son arrivée à Beyrouth à bord de l’avion privé de Joe Hajj, un big businessman originaire de Zghorta, le célèbre artiste allemand Gerhard Richter, tout jeune à 80 ans, s’est attelé à l’accrochage de ses œuvres au Beirut Art Center (BAC) avant d’assister avec son épouse au dîner donné en son honneur à Tawlet par les membres du comité exécutif du BAC, Marya Ousseimi, Lamia Joreige et Sandra Dagher. En tête de la soixantaine d’invités, les parrains de l’exposition : Henri et Joumana Asseily, Nada Chawli (qui a inauguré sa galerie d’art au Qatar), Zaza Jabre, Lucien Letayf, Charles et Yolla Njeim, Tony et Elham Salamé, Chérine Tayeb – quant à Yasmina Traboulsi et Bernard Sabrier, ils étaient en voyage. Mais les amateurs d’art contemporain étaient aussi de la fiesta, notamment Murielle Freddy Salem (collection Cranford), Andrée Sfeir, Mohammad Maktabi, Bernard Khoury, Karim Chaaya, Tamara Corm, sans oublier le curateur de cet événement, Achim Borchardt-Hume. Du beau monde à l’échelle de Richter et une magnifique initiative, encore une, à mettre sur le compte du BAC.
« Beirut I (so) love you »...
Mounia Akl et Cyril Aris sont au comble du bonheur. Ces hyperdoués ont été admis à la célèbre Columbia University pour un master de cinéma ! Pour elle, fini l’architecture (elle est étudiante à l’ALBA), et lui, il a mis la gestion au tiroir. Depuis qu’ils se sont découvert une vocation d’acteurs-cinéastes, ils ont décidé de traquer leur rêve et d’aller jusqu’au bout de leur passion. La première onde d’enthousiasme a été provoquée par leur court-métrage et la webserie Beirut I love You, I love you not, qui a obtenu le prix « Coup de cœur » à la sixième édition du Fifog à Genève et celui du meilleur film étranger à Swansea Bay, avec un jury présidé par la très Galloise Catherine Zeta-Jones. Et tout récemment, Hollywood a succombé à leur dernier opus Anoesis, coécrit avec Dania Bdeir, dans le cadre de la compétition internationale « 48h film project » à laquelle concourait des artistes venus de plus de 100 pays. Réalisé sans budget en 48h, Anoesis vient de remporter le prix du meilleur film étranger au Beverly Hills Film Festival. Il sera projeté au Short Film Corner du 65e Festival de Cannes. Épaule contre épaule, Mounia, Cyril et leurs acteurs – Yasmina Hatem, Shant Kabakian, Angelique Kazan et Zayn Makdessi – vont pouvoir fouler le tapis rouge... Yeeeeey !!!
Un samedi à Paris
Ils ont enfilé leur plus belle tenue pour faire de cette journée un magnifique souvenir. Dans la matinée de samedi et à la veille du jour J en France, Nay Nemr Diab et Émile Raja Salamé se sont dit « oui » à la mairie du XVIe arrondissement de Paris, entourés de leurs témoins – Michèle Diab et Marine Sternbach pour la mariée, Raya Salamé et Nadi Salamé pour le marié. À l’issue de la cérémonie, les bulles de bonheur les attendaient pour faire la fête au domicile de Nemr et Tilda Diab, avec Raja et Nada Salamé, Nada Riad Salamé et sa fille Rana, Georges et Karine Salamé, Joe et Joumana Boulos venus de Genève, Basile et Norma Yared accompagnés de leur fils Élie et de leur fille Diane. Grand absent, Ibrahim, le frère de la mariée, resté à Beyrouth auprès de son épouse Joumana Nassib Lahoud qui attend un heureux événement. Il se rattrapera. Nay et Émile, qui travaillent à Londres, ont prévu une grosse nouba cet été dans la capitale libanaise.
Liban au Rath
Le musée Rath à Genève accueillera à partir de novembre prochain une collection d’objets archéologiques du Liban, dont de magnifiques mosaïques byzantines, des sarcophages encore jamais exposés, la collection d’icônes melkites de Freddy Abou Adal et un ensemble d’œuvres peintes entre le XVIIe et le XXe siècle. Aussi, pour soutenir cette exposition et sa mise en place, le musée Rath a organisé à l’hôtel Intercontinental de Genève un dîner de gala qui a regroupé 270 invités, parmi lesquels Pierre-François Unger, président du Conseil d’État (autorité cantonale), Pierre Maudet (maire de Genève), David Hiler (conseiller d’État en charge des finances), l’actuel et les anciens ministres libanais de la Culture, Gaby Layoun, Tarek Mitri et Tammam Salam (tous les trois hypercontents de constater que ce projet plaît et permet au Liban de rayonner encore...), ainsi que Sami Kanaan, conseiller administratif de la ville de Genève, en charge du département de la culture et du sport, très enthousiaste lui aussi de l’impact de ce projet fédérateur qu’il soutient à fond. Même si ce n’est pas lui qui l’a initié, il l’a adopté et, par ricochet, il en tire en son for intérieur une grande et légitime fierté. Également présents, l’ambassadeur du Liban Hussein Rammal, l’ambassadrice de Suisse au Liban, Ruth Flint, la présidente de la Fondation nationale pour le patrimoine Mona Hraoui, Zahi Haddad, Lamia Safieddine, et un bon nombre de banquiers, d’hommes d’affaires, d’écrivains, de musiciens et de réalisateurs... Les fonds récoltés permettront de restaurer une statuette de bébé d’Echmoun, la statue de Paposilène et le sarcophage d’Oreste. Et toujours dans le même but, soutenir l’exposition, un cocktail dînatoire sera organisé par l’ambassadrice Flint le 25 mai à Beyrouth.
Gérios sur le Titanic
Pour le 100e anniversaire du naufrage du Titanic, Josyane Abi Saab est allée fleurir la tombe de son arrière grand-père Gérios Youssef Abi Saab, enterré au cimetière de Mont Olivet à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Né dans le village de Thoum dans le caza de Batroun, le vaillant Gérios avait 46 ans quand il a quitté Beyrouth et embarqué de Cherbourg pour le Nouveau Monde, laissant derrière lui sa femme Martha et ses enfants : Tanios, Wadih, Joseph, Antoine, Noha, Georgette et Wehbé (le grand-père de Josianne). Ils étaient 165 immigrants arabes en troisième classe dont 41 Libanais, y compris les cousines de Gérios, Shawneene et Banoura. En avril 1937, à l’occasion de la 25e commémoration du naufrage, Shawneene a raconté au quotidien Sharon Herald de Pennsylvanie les dernières heures de cette fatidique nuit, lorsqu’elle et Banoura ont été tirées de leur lit et pratiquement jetées dans le dernier canot de sauvetage par Gérios. Elles l’ont supplié de se travestir en femme pour les rejoindre mais il a refusé net. Et c’est à un demi-mile plus loin qu’elles ont vu sombrer le Titanic... Selon le récit de Shawneene, Gérios, dont le corps a été retrouvé le 10 mai 1912 et enterré dans le cimetière catholique de Mont Olivet, est mort d’hypothermie et non de noyade, car en bon Méditerranéen, il savait nager.
ditavonbliss@hotmail.com
20 sur 20 au BACDès son arrivée à Beyrouth à bord de l’avion privé de Joe Hajj, un big businessman originaire de Zghorta, le célèbre artiste allemand Gerhard Richter, tout jeune à 80 ans, s’est attelé à l’accrochage de ses œuvres au Beirut Art Center (BAC) avant d’assister avec son épouse au dîner donné en son honneur à Tawlet par les membres du comité exécutif...
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