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Photo rossnet.pl

L’OMS rappelle les bases de la santé bucco-dentaire
Et si l’on vous annonçait que 60 % à 90 % des enfants dans le monde ont des caries ? Ou que parmi les 65-74 ans, un sur trois ne possède plus de dents naturelles ? Ces chiffres, si surprenants soient-ils, sont pourtant une réalité mise au jour par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui renouvelle ses recommandations de bonne hygiène bucco-dentaire.
Pour l’OMS, la bonne santé bucco-dentaire se caractérise par « l’absence de douleur buccale ou faciale, mais aussi de cancer buccal ou pharyngé, d’infection ou de lésion buccale, de parodontopathie, de déchaussement et perte de dents, et d’autres maladies qui limitent la capacité de mordre, de mâcher, de sourire et parler d’une personne, et donc son bien-être psychosocial », rapporte l’agence Destination santé.
Pourtant, selon l’OMS, 60 % à 90 % des enfants scolarisés dans le monde ont des caries. Mais ce n’est pas tout. Près de 20 % des adultes âgés de 35 à 44 ans présentent des parodontopathies sévères dans le monde. Enfin, l’incidence du cancer buccal est estimée entre un et dix cas pour 100 000 habitants et près d’un tiers des personnes de 65 à 74 ans ne possèdent plus aucune dent naturelle.
Face à ce constat, l’OMS appelle chacun à lutter contre des facteurs de risques désormais bien connus : une mauvaise hygiène alimentaire, la consommation de tabac et/ou d’alcool. Elle encourage également à limiter la consommation de sucres et à adopter une bonne hygiène bucco-dentaire. Cette dernière, rappelons-le, passe par trois brossages quotidiens et des visites régulières (au moins une fois par an) chez le dentiste.

Oméga 3 : le cerveau en redemande
Des chercheurs américains confirment les effets bénéfiques des acides gras oméga 3 sur le cerveau. Consommés régulièrement et en quantités appropriées, ils diminueraient en effet le taux sanguin de beta-amyloïde, une protéine impliquée dans la maladie d’Alzheimer. Leurs résultats sont publiés sur le site de la revue spécialisée Neurology, signale l’agence Destination santé.
« Il n’est pas facile de mesurer la quantité de protéine béta-amyloïde dans le cerveau, en revanche c’est beaucoup plus simple dans le sang », explique le Dr Nikolaos Scarmeas du Columbia University Medical Center, à New York.
Les scientifiques ont procédé à des prélèvements sanguins pour connaître les effets de différents nutriments sur cette protéine. Pour ce faire, ils ont sélectionné plus de 1 200 volontaires de 65 ans et plus, ne souffrant pas de pathologie démentielle. Pendant plus d’une année, ceux-ci ont tenu les chercheurs informés de leurs habitudes alimentaires.
Les auteurs ont retenu une dizaine de nutriments, parmi lesquels les acides gras saturés, mono-insaturés, polyinsaturés (comme les oméga 3 et 6), les vitamines C, D, E, B9 et B12 ainsi que le béta-carotène. Résultat : plus les participants avaient consommé d’acides oméga 3 – contenus notamment dans le poisson gras ou les noix – et moins leur taux de protéine béta-amyloïde était élevé ! « Ces résultats renforcent nos certitudes sur les effets bénéfiques de l’alimentation dans la prévention des démences », conclut le Dr Scarmeas.

Procréation assistée : risques de malformation accrus pour les bébés
Les bébés conçus à l’aide de techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) ont plus de risque d’avoir des malformations à la naissance, selon une étude australienne publiée dans le New England Journal of Medicine.
Les naissances issues d’une fécondation in vitro (FIV) « classique » ou de type ICSI (micro-injection directe d’un spermatozoïde dans l’ovocyte) ou encore après « induction d’ovulation » montrent des taux de malformation pour les bébés significativement plus élevés, indique l’AFP.
Pour cette étude conduite par le Robinson Institute de l’Université australienne d’Adelaïde, des chercheurs ont comparé le suivi de 6 163 procréations artificielles à un ensemble de 308 974 grossesses, intervenues entre janvier 1986 et décembre 2002 dans l’État de South Australia.
« Le risque non corrigé de défaut à la naissance pour les grossesses après AMP s’élève à 8,3 %, contre 5,8 % pour les grossesses sans technique de procréation artificielle », explique le Pr Michael Davies du Robinson Institute. « Nous avons trouvé des différences significatives en termes de risques entre les traitements disponibles », ajoute-t-il, précisant que des recherches complémentaires vont être engagées pour comprendre ce décalage.
Ainsi d’après l’étude, le risque de malformation s’élève à 7,2 % pour la FIV classique et à 9,9 % pour la FIV avec ICSI.
Il est à signaler que chaque année, plus de 3,7 millions d’enfants naissent dans le monde après une procréation médicalement assistée.
L’OMS rappelle les bases de la santé bucco-dentaireEt si l’on vous annonçait que 60 % à 90 % des enfants dans le monde ont des caries ? Ou que parmi les 65-74 ans, un sur trois ne possède plus de dents naturelles ? Ces chiffres, si surprenants soient-ils, sont pourtant une réalité mise au jour par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui renouvelle ses...

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