Au départ, le terme « concert » n’a ici rien à voir (ni à entendre) avec la musique. Il reprend en effet une ancienne signification de ce mot qui désignait un accord de personnes qui poursuivent un même but. Pensez au mot « concertation » et à l’expression « de concert ». Travailler ou voyager « de concert », mais aussi « de conserve » : il faut remonter dans la marine du XVIe siècle, une époque où les pirates sévissaient, pour le comprendre. À cette période, selon Furetière, les navires allaient « de conserve » lorsqu’ils voyageaient ensemble dans le but de s’escorter, se défendre et se secourir. Autrement dit, leurs capitaines faisaient jouer leur instinct de conservation et s’associaient temporairement à des collègues suivant la même trajectoire pour se protéger mutuellement des méchants pirates... Et puis, les musiciens qui participent à un concert n’œuvrent-ils pas ensemble, en harmonie, avec un même but, celui de nous régaler les oreilles tout en se faisant plaisir ? Et justement, c’est lors de concerts que ces quelques anecdotes ont eu lieu !
Alors qu’Ella Fitzgerald interprète Mack the Knife au festival d’Antibes-Juan-les-Pins à l’été 1964, le bruit des cigales est assez puissant pour perturber la représentation. Elle décide alors de répondre aux insectes qui couvrent sa voix et se lance dans une improvisation reposant sur le rythme proposé par les insectes. Sur l’enregistrement du concert, ce passage sera dénommé « The Cricket Song ».
Sur la scène de l’Olympia à Paris, Dalida présente à la fin de son concert une nouvelle chanson qui dure 7 minutes 30 : Gigi l’amoroso. Le titre deviendra le plus grand succès de la chanteuse. Il parviendra en tête des hit-parades dans 12 pays.
Yehudi Menuhin joue du violon depuis l’âge de 3 ans. Le tout jeune violoniste américain d’origine russe donne son premier concert parisien salle Gaveau devant 1 500 personnes. À 11 ans, ce disciple d’Eugène Ysaye obtient un triomphe en jouant La Symphonie espagnole d’Edouard Lalo.
Elvis Presley, né le 8 janvier 1935 à Tupelo, était un chanteur et acteur américain. Surnommé « The King », il sera considéré comme l’un des plus grands chanteurs de rock’n’roll du XXe siècle. Il détient le record d’audience mondiale pour la retransmission d’un de ses concerts en 1973, et il est l’artiste solo ayant vendu le plus de disques au monde.
En 1989, après le concert de Pink Floyd à Venise, sur une barge, retransmis en mondovision. Les fans, venus du monde entier, salissent la lagune. On parle de désastre écologique. Le maire de la ville démissionne.
Le Boléro de Ravel fut composé de juillet à octobre 1928, et la dédicace alla à Ida Rubinstein. Ainsi fut conçue ce qui allait devenir l’œuvre la plus célèbre et la plus jouée du musicien. Sa mélodie obsédante et son éclat orchestral en ont fait une des œuvres musicales les plus célèbres et les plus diffusées dans le monde. Succés que même Ravel ne comprenait pas, et quand on lui parlait de son chef-d’œuvre, il rétorquait : « Mon chef-d’œuvre ? Le Boléro, voyons ! Malheureusement, il est vide de musique. Une fois l’idée trouvée, n’importe quel élève du conservatoire devait, jusqu’à cette modulation-là, réussir aussi bien que moi. » On rapporte d’ailleurs que lors de la première de Boléro, une dame cramponnée à son fauteuil s’écriait : « Au fou ! Au fou ! » À son frère lui racontant la scène, Ravel aurait dit : « Celle-là, elle a compris ! »
Mais la meilleure pour moi est celle-là : pendant que le général Moreau (général français de la révolution) assistait aux États-Unis à un concert où l’on chantait un chœur dont le refrain était : « Tomorrow, tomorrow », connaissant très imparfaitement la langue anglaise, il crut qu’on exécutait une cantate en son honneur et se figura entendre : « To Moreau, to Moreau. »
Chaque fois que revenait le refrain, il se levait et saluait à la ronde de son geste le plus gracieux, au grand ébahissement du public, qui n’y pouvait rien comprendre. Déconcertante méprise !
Sources principales :
rdv-histoire.com ;
histoiredeconcert.com ;
musiqueclassique.fr ;
francoforum.fr
Alors qu’Ella Fitzgerald interprète Mack the Knife au festival d’Antibes-Juan-les-Pins à l’été 1964, le bruit des cigales est assez puissant pour perturber la représentation. Elle décide alors de répondre aux insectes qui couvrent sa voix et se lance dans une improvisation reposant sur le rythme proposé par les insectes. Sur l’enregistrement du concert, ce passage sera dénommé « The Cricket Song ».
Sur la scène de l’Olympia à Paris, Dalida présente à la fin de son concert une nouvelle chanson qui dure 7 minutes 30 : Gigi l’amoroso. Le titre deviendra le plus grand succès de la chanteuse. Il parviendra en tête des hit-parades dans 12 pays.
Yehudi Menuhin joue du violon depuis l’âge de 3 ans. Le tout jeune violoniste américain d’origine russe donne son premier concert parisien salle Gaveau devant 1 500 personnes. À 11 ans, ce disciple d’Eugène Ysaye obtient un triomphe en jouant La Symphonie espagnole d’Edouard Lalo.
Elvis Presley, né le 8 janvier 1935 à Tupelo, était un chanteur et acteur américain. Surnommé « The King », il sera considéré comme l’un des plus grands chanteurs de rock’n’roll du XXe siècle. Il détient le record d’audience mondiale pour la retransmission d’un de ses concerts en 1973, et il est l’artiste solo ayant vendu le plus de disques au monde.
En 1989, après le concert de Pink Floyd à Venise, sur une barge, retransmis en mondovision. Les fans, venus du monde entier, salissent la lagune. On parle de désastre écologique. Le maire de la ville démissionne.
Le Boléro de Ravel fut composé de juillet à octobre 1928, et la dédicace alla à Ida Rubinstein. Ainsi fut conçue ce qui allait devenir l’œuvre la plus célèbre et la plus jouée du musicien. Sa mélodie obsédante et son éclat orchestral en ont fait une des œuvres musicales les plus célèbres et les plus diffusées dans le monde. Succés que même Ravel ne comprenait pas, et quand on lui parlait de son chef-d’œuvre, il rétorquait : « Mon chef-d’œuvre ? Le Boléro, voyons ! Malheureusement, il est vide de musique. Une fois l’idée trouvée, n’importe quel élève du conservatoire devait, jusqu’à cette modulation-là, réussir aussi bien que moi. » On rapporte d’ailleurs que lors de la première de Boléro, une dame cramponnée à son fauteuil s’écriait : « Au fou ! Au fou ! » À son frère lui racontant la scène, Ravel aurait dit : « Celle-là, elle a compris ! »
Mais la meilleure pour moi est celle-là : pendant que le général Moreau (général français de la révolution) assistait aux États-Unis à un concert où l’on chantait un chœur dont le refrain était : « Tomorrow, tomorrow », connaissant très imparfaitement la langue anglaise, il crut qu’on exécutait une cantate en son honneur et se figura entendre : « To Moreau, to Moreau. »
Chaque fois que revenait le refrain, il se levait et saluait à la ronde de son geste le plus gracieux, au grand ébahissement du public, qui n’y pouvait rien comprendre. Déconcertante méprise !
Sources principales :
rdv-histoire.com ;
histoiredeconcert.com ;
musiqueclassique.fr ;
francoforum.fr
Au départ, le terme « concert » n’a ici rien à voir (ni à entendre) avec la musique. Il reprend en effet une ancienne signification de ce mot qui désignait un accord de personnes qui poursuivent un même but. Pensez au mot « concertation » et à l’expression « de concert ». Travailler ou voyager « de concert », mais aussi « de conserve » : il faut remonter...
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