Les deux hommes ont discuté de "l'avantage militaire qualitatif d'Israël (appui américain pour assurer la supériorité militaire israélienne par rapport à ses voisins, ndlr), de l'Iran, de la Syrie et des effets du Printemps arabe dans la région", a fait savoir le Pentagone dans un communiqué.
Les Etats-Unis et Israël suivent de près l'évolution de la situation en Syrie où la répression de la contestation par le régime de Bachar al-Assad a provoqué la mort de 11.000 personnes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les Etats-Unis essaient par ailleurs de rassurer Israël sur leur volonté d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique. Washington tâche aussi de convaincre l'Etat hébreu de privilégier les sanctions et la diplomatie plutôt que des frappes contre les installations nucléaires iraniennes à propos desquelles Tel Aviv souffle le chaud et le froid.
Depuis la dernière visite d'Ehud Barak au Pentagone fin février, les négociations ont repris entre le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) et l'Iran. Israël, qui accuse l'Iran de mettre ces négociations à profit "pour gagner du temps", a appelé le groupe 5+1 à la fermeté dans les discussions.
A l'issue de leur entretien, Leon Panetta et Ehud Barak ont assisté au Pentagone à une cérémonie marquent le Jour de la Shoah, en mémoire des six millions de juifs victimes du génocide nazi durant la Seconde Guerre mondiale.
Dans un discours à l'Institut Yad Vashem de Jérusalem, consacré à l'étude et au souvenir de la Shoah, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a quant à lui une nouvelle fois dénoncé jeudi la menace iranienne.
"Les gens qui refusent de voir la menace iranienne n'ont rien appris de la Shoah. Ils ont peur de dire la vérité, qu'aujourd'hui comme à cette époque-là il y a des gens qui veulent anéantir des millions de Juifs. C'est un mépris de la Shoah et une insulte à ses victimes", a déclaré M. Netanyahu.
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