"Manifester pacifiquement étant un droit garanti par la loi, le ministère de l'Intérieur demande aux citoyens d'appliquer cette loi (...) en demandant au préalable une autorisation des parties concernées", a indiqué Sana, alors que les opposants ont une nouvelle fois appelé à manifester vendredi en Syrie.
La loi évoquée par le ministère a été adoptée en avril 2011, soit un mois après le début de manifestations massives ayant déclenché la révolte populaire sans précédent qui secoue la Syrie depuis plus d'un an.
L'appel du ministère syrien intervient après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu censé mettre fin à plus d'un an de violences meurtrières, prévu par le plan de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan.
Ce plan stipule, outre le cessez-le-feu et le retrait des troupes des centres urbains, la "liberté d'association et le droit de manifester pacifiquement".
Burhan Ghalioun le chef du Conseil national syrien (CNS), principale composante de l'opposition, a appelé les Syriens à défiler dans les rues contre le régime du président Bachar al-Assad pour "s'exprimer car c'est un droit absolu". Les manifestations sont "un point essentiel du plan" en six points de M. Annan, a-t-il souligné.
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