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Sport - Tennis

Novak Djokovic sur un nuage avant la terre

Novak Djokovic auréolé d’un 30e titre sur les courts, le 11e en Masters 1000, le 2e en 2012, s’apprête à basculer sur la saison sur terre. Al Bello/AFP

Le n° 1 mondial Novak Djokovic, vainqueur de deux des trois principaux tournois du début de saison, l’Open d’Australie fin janvier et le Masters 1000 de Miami dimanche, se présente sur la saison de terre battue avec un énorme appétit et des espoirs légitimes.
Alors que le n° 2 mondial Rafael Nadal est rentré de Floride avec une blessure – probablement mineure – à un genou et que le n° 3 mondial Roger Federer a connu un coup d’arrêt mal venu à Key Biscayne (dès le 3e tour) après six mois de rêve, le Serbe de 24 ans a défendu son titre à Miami sans même perdre un set. Une performance qu’il a lui-même jugée « très impressionnante ».
De quoi lui faire oublier son élimination en demi-finale à Indian Wells à la mi-mars, face à un John Isner en état de grâce au service.
Extrêmement solide sur sa mise en jeu, Djokovic a gagné à Miami 55 de ses 60 jeux de service (92 %) et a défendu 25 balles de break sur 30 (83 %).

Esquive
Il a notamment marqué les esprits en parvenant à remporter ses trois derniers matches, contre David Ferrer (n° 5) en quart de finale, Juan Monaco en demi-finale et Andy Murray (n° 4), en gagnant facilement le premier set puis en s’imposant au tie-break du second (7/1 contre l’Espagnol, 7/5 contre l’Argentin et 7/4 contre l’Écossais).
« Gagner trois jeux décisifs en trois matches, c’est quelque chose qui me donne beaucoup de confiance pour les défis à venir », a souligné Djokovic. « Je joue aussi bien qu’il y a douze mois », a-t-il estimé.
Sa finale en Floride a marqué la 90e victoire du Belgradois depuis le 1er janvier 2011.
Depuis cette date, qui marque officieusement le début de l’ère Djokovic, l’ogre de Belgrade n’a perdu que 8 matches, a gagné 12 des 13 finales qu’il a disputées (il a perdu à Cincinnati en août sur abandon) et a remporté 10 des 14 grands chelems et Masters 1000 qu’il a joués.
Même s’il a esquivé toutes les questions sur sa quête de Roland-Garros – « Je veux d’abord profiter de ce titre à Miami », a-t-il notamment dit au micro de la chaîne américaine CBS –, le Serbe est très probablement déjà à l’heure de Paris.

Le grand chelem
C’est ce qui peut se lire entre les lignes lorsqu’il parle de son prochain tournoi, dans deux semaines au Masters 1000 de Monte-Carlo : « Mon résultat à Miami est très encourageant avant la terre battue, je vais arriver à Monte-Carlo avec plus de confiance. Je veux commencer fort, je veux aller loin dans ce tournoi. »
Si Roland-Garros est en tout en haut de sa liste (avec « Wimbledon et les Jeux olympiques »), c’est qu’un succès à Paris lui permettrait d’accomplir ce que personne n’a fait depuis l’Australien Rod Laver en 1969 : gagner quatre tournois du grand chelem d’affilée.
Il s’offrirait aussi un grand chelem en carrière, dont peuvent se targuer seulement quatre artistes de la petite balle jaune depuis le début de l’ère Open en 1969 : Laver, l’Américain Andre Agassi, Nadal et Federer.
Mais les chiffres ne parlent pas forcément pour le Serbe. Il faut en effet remonter à 1992 pour trouver un joueur – l’Américain Jim Courier – capable de gagner l’Open d’Australie puis Roland-Garros la même année et à 1991 pour en trouver un – le même – capable de gagner à Miami puis d’enlever le « French ».
          (Source : AFP)
Le n° 1 mondial Novak Djokovic, vainqueur de deux des trois principaux tournois du début de saison, l’Open d’Australie fin janvier et le Masters 1000 de Miami dimanche, se présente sur la saison de terre battue avec un énorme appétit et des espoirs légitimes.Alors que le n° 2 mondial Rafael Nadal est rentré de Floride avec une blessure – probablement mineure – à un...

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