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Syrie: la communauté internationale donne du temps au régime (responsable rebelle)

Un responsable rebelle syrien a critiqué dimanche la conférence d'Istanbul pour avoir évité la question de l'armement des insurgés, estimant que de telles réunions ne faisaient que "prolonger la vie" du régime de Bachar al-Assad.

"Nous voulons que les dirigeants (oeuvrent en vue de) l'arrêt immédiat des tueries et non pas qu'ils prennent des décisions qui prolongent la vie du régime", a affirmé le secrétaire du conseil militaire de l'Armée syrienne libre (ASL), le capitaine Ammar al-Wawi, contacté par téléphone par l'AFP.

Les participants à la réunion des "Amis de la Syrie" dimanche à Istanbul ont appelé à fixer une "date limite" pour l'application du plan de paix de Kofi Annan par le régime de Damas, tout en restant muets sur l'armement des rebelles malgré une demande de l'opposition en ce sens.

"Ces plans et ces conférences sont dans l'intérêt du régime car elles refusent l'intervention militaire et l'armement de l'ASL", a poursuivi le responsable.

"Si le plan Annan échoue, il y en a aura d'autres, puis on organisera une troisième conférence sur les 'Amis de la Syrie', ensuite le dossier sera de nouveau soumis au Conseil de sécurité de l'ONU où la Russie (qui soutient Damas, ndlr) utilisera une nouvelle fois son droit de veto", a-t-il déploré, estimant que cela permettait au régime d'"atermoyer".

"Ce régime ne peut tomber que par les armes", a-t-il assuré, tout en remerciant la Turquie, qui abrite des camps de déserteurs et de réfugiés, et les pays du Golfe qui soutiennent l'armement des insurgés comme l'Arabie saoudite et le Qatar.

Par ailleurs, le porte-parole de l'ASL en Syrie, le colonel Kassem Saadeddine, a affirmé que les rebelles n'arrêteraient leur combat que lorsque le régime cessera ses attaques contre la population civile.

"Lorsque les chars se retireront des villes et lorsque cesseront les bombardements, nous arrêterons le combat", a-t-il ajouté.

Malgré son approbation du plan Annan, qui appelle au retrait des troupes gouvernementales des villes, Damas a poursuivi sa répression sanglante des civils et des bastions rebelles, suscitant le scepticisme de la communauté internationale sur ses intentions.
Un responsable rebelle syrien a critiqué dimanche la conférence d'Istanbul pour avoir évité la question de l'armement des insurgés, estimant que de telles réunions ne faisaient que "prolonger la vie" du régime de Bachar al-Assad."Nous voulons que les dirigeants (oeuvrent en vue de) l'arrêt immédiat des tueries et non pas qu'ils prennent des décisions qui prolongent la vie du régime", a...