Le Danemark a été déclaré en récession hier après la révision en recul de son produit intérieur brut (PIB) au quatrième trimestre 2011, mais les économistes soulignent qu’il ne s’agit encore que d’une récession technique.
L’Institut national des statistiques a annoncé un recul de 0,1 % du PIB danois au quatrième trimestre au lieu de la hausse de 0,2 % annoncée en février, soit une seconde baisse du PIB sur deux trimestres consécutifs après le recul de 0,1 % enregistré au 3e trimestre. « Nous avons révisé les chiffres car nous avons reçu de nouvelles données concernant la balance des paiements, les exportations et les importations, et nous avons reçu de nouveaux chiffres des centres pour l’emploi et du ministère des Impôts concernant le montant de la TVA » notamment, a expliqué l’économiste de l’Institut national des statistiques Jonas Dan Petersen. Mais pour les experts, « la récession est un détail technique », a immédiatement souligné le quotidien financier danois Boersen sur son site Internet. « Officiellement, on peut bien parler de récession puisque les chiffres reculent à la fois au 3e et au 4e trimestre de l’année dernière », a reconnu l’économiste en chef de la Danske Bank, Steen Bocian. « Mais ce sont des changements très légers et je ne crois pas qu’il faille y accorder beaucoup d’importance » car ils n’affecteront pas l’économie danoise, a-t-il ajouté.
Pour l’ensemble de l’année 2011, l’Institut a d’ailleurs maintenu la hausse de croissance de 1 % annoncée en février. « Au lieu d’avoir une très faible croissance, nous avons une croissance légèrement négative, cela ne fait pas une grande différence », a expliqué l’analyste Jacob Graven de la Sydbank, cité par l’agence Dow Jones Newswires. M. Bocian a voulu tenter de limiter l’effet d’une annonce de récession, qui est « un signal très sombre », en insistant sur le caractère « très léger » de la baisse du PIB aussi bien au 3e qu’au 4e trimestre. D’autant que même si les données de l’Institut national des statistiques sont corrigées des variations saisonnières, la marge d’erreur concernant le PIB est en général estimée à plus ou moins 0,5 %, a souligné l’Institut. « Je ne dirais pas que je suis optimiste pour l’économie danoise en 2012 car nous ne prévoyons pas une croissance tellement forte », mais « quand on regarde en 2012, cette année donc, on voit une légère amélioration », a dit M. Bocian.
D’autres ont cependant souligné la fragilité de l’économie danoise. L’analyste en chef de la Sydbank, Michael Staehr, rappelle ainsi que les espoirs de croissance pour 2012 sont directement liés aux exportations. Or, relève-t-il dans le quotidien danois Jyllands-Posten, « nos exportations peuvent facilement être freinées par le ralentissement de la croissance mondiale », ce qui place le Danemark sous la menace d’une réelle récession dans un avenir proche.
(Source : AFP)
L’Institut national des statistiques a annoncé un recul de 0,1 % du PIB danois au quatrième trimestre au lieu de la hausse de 0,2 % annoncée en février, soit une seconde baisse du PIB sur deux trimestres consécutifs après le recul de 0,1 % enregistré au 3e trimestre. « Nous avons révisé les chiffres car nous avons reçu de nouvelles données concernant la balance des paiements, les exportations et les importations, et nous avons reçu de nouveaux chiffres des centres pour l’emploi et du ministère des Impôts concernant le montant de la TVA » notamment, a expliqué l’économiste de l’Institut national des statistiques Jonas Dan Petersen. Mais pour les experts, « la récession est un détail technique », a immédiatement souligné le quotidien financier danois Boersen sur son site Internet. « Officiellement, on peut bien parler de récession puisque les chiffres reculent à la fois au 3e et au 4e trimestre de l’année dernière », a reconnu l’économiste en chef de la Danske Bank, Steen Bocian. « Mais ce sont des changements très légers et je ne crois pas qu’il faille y accorder beaucoup d’importance » car ils n’affecteront pas l’économie danoise, a-t-il ajouté.
Pour l’ensemble de l’année 2011, l’Institut a d’ailleurs maintenu la hausse de croissance de 1 % annoncée en février. « Au lieu d’avoir une très faible croissance, nous avons une croissance légèrement négative, cela ne fait pas une grande différence », a expliqué l’analyste Jacob Graven de la Sydbank, cité par l’agence Dow Jones Newswires. M. Bocian a voulu tenter de limiter l’effet d’une annonce de récession, qui est « un signal très sombre », en insistant sur le caractère « très léger » de la baisse du PIB aussi bien au 3e qu’au 4e trimestre. D’autant que même si les données de l’Institut national des statistiques sont corrigées des variations saisonnières, la marge d’erreur concernant le PIB est en général estimée à plus ou moins 0,5 %, a souligné l’Institut. « Je ne dirais pas que je suis optimiste pour l’économie danoise en 2012 car nous ne prévoyons pas une croissance tellement forte », mais « quand on regarde en 2012, cette année donc, on voit une légère amélioration », a dit M. Bocian.
D’autres ont cependant souligné la fragilité de l’économie danoise. L’analyste en chef de la Sydbank, Michael Staehr, rappelle ainsi que les espoirs de croissance pour 2012 sont directement liés aux exportations. Or, relève-t-il dans le quotidien danois Jyllands-Posten, « nos exportations peuvent facilement être freinées par le ralentissement de la croissance mondiale », ce qui place le Danemark sous la menace d’une réelle récession dans un avenir proche.
(Source : AFP)
Le Danemark a été déclaré en récession hier après la révision en recul de son produit intérieur brut (PIB) au quatrième trimestre 2011, mais les économistes soulignent qu’il ne s’agit encore que d’une récession technique.L’Institut national des statistiques a annoncé un recul de 0,1 % du PIB danois au quatrième trimestre au lieu de la hausse de 0,2 % annoncée en...
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