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Économie - Crise de la dette

La Grèce a reçu sa perfusion UE-FMI pour éviter la faillite

Le déficit public 2011 devrait être de 9,2 %, selon le gouvernement.
La Grèce a reçu hier un premier versement de prêts de 7,5 milliards d’euros du nouveau plan de renflouement mis au point par ses créanciers de l’UE et du FMI pour lui éviter la faillite, a indiqué une source du ministère des Finances.
La somme, 5,9 milliards versés par la zone euro et 1,6 par le Fonds monétaire international, « ira à la couverture des obligations » contractées par le pays surendetté, a ajouté cette source, sans toutefois en préciser la répartition.
Avant l’opération d’échange de dette, préalable à l’octroi de ces fonds, le pays était menacé de cessation de paiement à l’échéance ce mardi d’obligations pour un montant de 14,4 milliards d’euros, qu’il n’aurait pas été en mesure de rembourser.
Cet argent a été débloqué après le feu vert de la zone euro et du FMI au lancement du deuxième plan de renflouement du pays, d’un montant total de 148 milliards d’euros (130 de l’UE et 18 du FMI) jusqu’en 2015, en échange d’un durcissement des mesures de rigueur et de dérégulation imposées depuis 2010.
Les 5,9 milliards européens proviennent d’une première tranche de 39,4 milliards d’euros que la zone euro a débloquée la semaine dernière pour couvrir les besoins financiers du pays jusqu’à fin juin et servir à la recapitalisation des banques grecques.
Le FMI a de son côté avalisé mi-mars l’attribution au pays d’une nouvelle ligne de crédit globale de 18 milliards, sans préciser toutefois les étapes de son déboursement d’ici à 2015.
Ces prêts s’ajoutent à une première perfusion de 110 milliards d’euros consentie en 2010, et à l’effacement de quelque 107 milliards de créances publiques détenues par les prêteurs privés de la Grèce, via un échange d’obligations, dont l’essentiel a été conclu le 12 mars.
Par ailleurs, la Grèce devrait enregistrer un déficit public de 9,2 % en 2011, contre 10,6 en 2010, selon les dernières prévisions du gouvernement grec communiquées hier.
En cas de confirmation de ces chiffres, présentés par le ministre adjoint aux Finances Philippos Sahinidis lors d’une rencontre avec des économistes, le déficit public grec sera très proche de la prévision incluse dans le budget du pays voté le 7 décembre (9 %).
Le gouvernement était moins optimiste en janvier lorsqu’il avait fait état d’une prévision révisée à 9,6 %.
La nouvelle estimation est fondée sur des données de l’office des statistiques grec et de l’agence européenne Eurostat.
À 9,2 %, le déficit public grec se révèlerait nettement contenu au-dessous du déficit atteint en 2010, contrairement aux prévisions alarmantes qui circulaient fin décembre faisant état d’un dérapage des déficits du pays.
Une série de mesures d’économie, adoptée en urgence sous la pression des créanciers de la Grèce, a permis de redresser la barre.
Pour 2012, les derniers chiffres présentés en février font en revanche état d’une prévision de déficit public à 6,7 % du PIB, contre 5,4 % initialement, en raison d’une récession plus importante que prévu en 2011, à plus de 6 %.
Le nom de Philippos Sahinidis, en poste depuis octobre 2009, est cité parmi les favoris pour succéder, normalement, à Evangélos Vénizélos à la tête du ministère des Finances, crucial pour la Grèce en crise.
(Source : AFP)
La Grèce a reçu hier un premier versement de prêts de 7,5 milliards d’euros du nouveau plan de renflouement mis au point par ses créanciers de l’UE et du FMI pour lui éviter la faillite, a indiqué une source du ministère des Finances.La somme, 5,9 milliards versés par la zone euro et 1,6 par le Fonds monétaire international, « ira à la couverture des obligations »...

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