Bachar el-Assad a toujours dit que la Syrie connaîtrait un sort différent de celui des autres pays arabes. Quand un mouvement d’opposition au pouvoir en place a éclaté il y a plus d’un an dans plusieurs pays arabes, le président syrien avait confié que son gouvernement était totalement en phase avec son peuple et par conséquent immunisé contre l’effervescence qui allait balayer la région.
Les semaines suivantes lui donnèrent tort.
Les révolutions arabes ont renversé quatre pouvoirs autocratiques, mais M. Assad continue de résister à son peuple. La sévérité de la répression a, certes, déclenché la condamnation des Occidentaux et les pays arabes ont appelé M. Assad à se retirer du pouvoir. Mais en réduisant en cendres la ville de Homs et en prenant le contrôle d’Idleb, il a renversé les pronostics de ceux qui annonçaient comme imminent son départ il y a encore quelques semaines.
Un an après le début de la révolte, M. Assad tient toujours à la barre et continue de défier les soulèvements populaires et l’insurrection armée. « La victoire est très proche si nous restons en place », a-t-il même déclaré dans un discours il y a deux mois, démentant les « fréquentes rumeurs » sur son départ répandues par l’opposition. « Honte à vous. Je ne suis pas quelqu’un qui abandonne ses responsabilités », dit-il.
La détermination de M. Assad dans la répression contraste avec les divisions persistantes de ses opposants.
Le Conseil national syrien (CNS) a gagné la reconnaissance de la communauté internationale mais ne semble pas avoir beaucoup d’influence en Syrie, notamment auprès des manifestants ou des insurgés de l’Armée syrienne libre (ASL).
Les insurgés de l’ASL sont également divisés et combattent sous commandement local, sans lien avec leur siège, en Turquie.
La communauté internationale, elle, est très divisée sur la réponse à apporter à la répression en Syrie. Malgré les appels des populations assiégées de Homs, les puissances occidentales excluent toujours une intervention militaire semblable à celle menée l’an dernier en Libye. Un diplomate occidental qualifie de « manifestation de l’impuissance » de la communauté internationale la fermeture récente de plusieurs ambassades à Damas.
Allant à l’encontre de la ligne officielle de son pays, qui appelle M. Assad à quitter le pouvoir, ce diplomate prédit qu’une solution à la crise syrienne devrait forcément impliquer le président, même si cette solution devait passer par une période de transition le conduisant « en dernier lieu à partir ». « L’opposition ne peut l’emporter sur le terrain à cause de la puissance militaire du régime et de sa ferme volonté d’utiliser la force sans discernement. Bachar n’a plus de légitimité, mais il peut encore tenir longtemps », dit-il.
Pour leur part, les opposants évoquent trois facteurs possibles de renversement : un écroulement de l’économie syrienne ; un coup d’État ou une vague de défections au plus haut niveau de l’armée ou de l’élite entrepreneuriale ; la perte de contrôle de Damas et d’Alep.
Or, M. Assad a essuyé ces derniers mois des revers sur ces trois fronts sans que cela ne lui porte pour autant un coup fatal. Sur le plan intérieur, il bénéficie toujours du soutien d’une majorité de la communauté alaouite. Les autres minorités, chrétienne et druze, hésitent à rallier le mouvement de protestation emmené par la majorité sunnite.
Volker Perthes, directeur de l’Institut allemand pour les affaires internationales et la sécurité, estime que si la Syrie s’enfonçait encore dans la guerre civile, M. Assad pourrait choisir de battre en retraite dans des zones moins stratégiques et concentrer ses forces sur les centres vitaux, comme Damas, les champs pétrolifères de l’est du pays, les montagnes alaouites proches de la Méditerranée et les ports de Tartous et de Lattaquié.
Les petits tortionnaires "baassyriens" à tribord Anti-Liban, sont du genre "sanguinaire". Ils ont en sus "la gueule" de l'emploi ! Et écrasent des pyramides de corps Sains syriens "tuméfiés". On suppose qu'ils prévoient des photos instantanées de ces corps déchiquetés pour les envoyer à la maison, à "Cardâha" n’est-ce pas, dans le Jabal Nusayrî, dont la plupart de leur "genre" est issue ; bons "baisers d'Emèse". Chez cette clique de tortionnaires il y a des "soldats". Pourquoi est-ce un choc, comme une répulsion, de voir des "militaires ?" censés protéger les frontières, cf. le Golan, êtres complices de ce genre d’abjections ? C'est un peu analogue à ce sentiment face aux "Pros-baassdiots" de ce côté-ci, dont on ne peut les regarder sans se demander sempiternellement comment ils ont pus, eux, "séides pions", ne serait-ce qu' accepter des horreurs pareilles ! Ce doit être des relents de stéréotypes vaguement "fascisants". De vieilles images conventionnelles qui surnagent et qui identifient "fascisme et croissant fertile" à base campagnarde, à culture intensive de "hommoss et de lentilles" ! Ces "indigènes" de ce côté-ci de l'Anti-Liban ne pourront liquider ces vieux clichés, car ils s’accommodent de l'idée simple "qu'il est normal" qu'il existe des "baassdiots aussi répugnants" et bornés que peuvent l'être ces "baassyriens" d’à côté
10 h 49, le 15 mars 2012