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Santé

Études

Le taux de contamination par le VIH est plus bas dans les régions où les soins sont élevés
Une étude montre que les gens vivant dans des régions où le nombre des porteurs du VIH qui suivent un traitement est élevé ont moins de chances d’être contaminés par le virus que ceux habitant dans des endroits où peu de ces malades sont soignés, a annoncé le Programme commun des Nations unies sur le sida (Onusida).
Cette enquête faite par le Centre africain des études sur la santé et la population est la première à montrer l’impact positif d’une thérapie antirétrovirale sur le taux de contamination d’une communauté donnée, selon cette agence de l’ONU, rapporte l’AFP.
« Ces conclusions sont extrêmement importantes », a déclaré Paul De Lay, un haut responsable de l’Onusida.
L’étude repose sur des données collectées dans la province sud-africaine du KwaZulu-Natal et permet de démontrer que dans les zones où la thérapie antirétrovirale a été suivie à plus de 30 % par les porteurs du VIH, les personnes non contaminées avaient 38 % de chances de moins de contracter le virus.
« C’est la première fois que nous avons été en mesure de montrer de tels résultats dans le cadre d’une population donnée, une découverte importante qui va aider à nous guider pour apporter une réponse au sida », a commenté Frank Tanser, du centre de recherche présent au sein de l’Université du KwaZulu-Natal.

 

En Russie, l’épidémie de sida se féminise
La Russie a enregistré en 2011 une hausse de 5 % du nombre de séropositifs par rapport à l’année précédente, soit quelque 62 000 cas supplémentaires, d’après les services sanitaires russes, rapporte l’AFP.
« En 2011, 62 000 nouvelles contaminations par le VIH ont été enregistrées dans le pays. Le taux de morbidité s’établit à 43,4 pour 100 000 habitants. Cela représente une hausse de 5 % par rapport à 2010 », a indiqué hier le chef des services sanitaires, M. Guennadi Onichtchenko.
« Une féminisation de l’épidémie est malheureusement en cours. Dans 13 régions de Russie, plus de la moitié des contaminations par le VIH concernent les femmes », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, si la consommation de drogues par injection intraveineuse reste le principal vecteur de contamination (57,6 % des cas), la transmission du virus par voie sexuelle a connu une hausse de 4,5 % sur trois ans, pour représenter 39,9 % des nouveaux cas en 2011.
Au total, selon M. Onichtchenko, depuis 1987 la Russie a enregistré quelque 600 000 cas de personnes contaminées par le VIH, un chiffre qui est très loin de la situation décrite par le Programme commun des Nations unies sur le sida (Onusida). Selon le rapport 2010 de cette organisation, 980 000 personnes vivaient avec le virus en Russie.

Cancer du col de l’utérus : le frottis, c’est la vie
Une étude suédoise publiée dans le British Medical Journal vient confirmer l’importance du frottis cervico-utérin (FCU) pour le dépistage et la prise en charge du cancer du col de l’utérus. Selon ses auteurs, en effet, une femme chez laquelle des lésions précancéreuses auront été diagnostiquées grâce à cet examen gynécologique simple et indolore aurait plus de 90 % de chances de guérir. Des conclusions qui devraient encourager, une nouvelle fois, les femmes à se faire dépister régulièrement.
Les auteurs, du Centre de recherche et développement de Gävle en Suède et du Karolinska Institutet de Stockholm, ont suivi une cohorte de 1 230 femmes chez lesquelles un cancer du col avait été diagnostiqué entre 1999 et 2001, rapporte l’agence Destination santé. Leur objectif : déterminer si la détection du cancer grâce au frottis débouche sur un meilleur pronostic, ou si elle permet simplement un diagnostic plus précoce sans influer pour autant sur les chances de guérison.
Résultat, 92 % des femmes diagnostiquées par frottis – c’est-à-dire celles qui ont présenté un frottis « anormal » entre 1 et 6 mois avant même le diagnostic de cancer – ont été guéries. En revanche, chez les femmes dont le cancer n’a été diagnostiqué qu’au stade où il se manifestait par des symptômes cliniques, le taux de guérison n’a pas dépassé 66 %.
Il est également ressorti de leur travail, que les trois quarts des 373 femmes décédées durant l’étude n’avaient pas bénéficié d’un frottis dans les délais recommandés.

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