La crise des dettes publiques de l’été dernier commence à se faire sentir sur les loyers de l’immobilier privé en France, qui ont fléchi début 2012 et pourraient stagner sur l’ensemble de l’année comme en 2009, selon une étude de l’observatoire Clameur publiée hier.
Sur l’ensemble de l’année 2012, ces loyers pourraient accuser « une stagnation ou une très faible progression », prédit Michel Mouillart, auteur de l’étude réalisée avec des administrateurs de biens et des agences immobilières. Les loyers des nouveaux baux ont baissé de 0,1 % en janvier et février par rapport à la même période de l’an passé. Sur l’ensemble de 2011, ils ont certes augmenté de 1,6 % mais la hausse est moins élevée qu’en 2010 (+2,5 %). La hausse en 2011 de ces loyers, appelés « de marché », est moins forte qu’attendu, et inférieure à la fois à l’inflation (+2,1 %) et à la hausse moyenne des loyers depuis la création de l’observatoire en 1998 (+2,9 %), confirmant un ralentissement observé depuis 2006. Clameur avait détecté des « signes de faiblesse » dès l’automne et explique cette modération par une dégradation des perspectives de la demande (dégradation du marché du travail, risques sur le pouvoir d’achat, moral au plus bas...) qui a entraîné un abandon ou un report des projets de mobilité résidentielle, conséquence de la crise des dettes publiques déclenchée l’été 2011.
Le scénario de baisse amorcé en 2012 est « comparable à celui du début de l’année 2009 », année au cours de laquelle les loyers s’étaient stabilisés, sous l’effet de la crise générée par la faillite en 2008 de la banque américaine Lehman Brothers. Les nouveaux baux concernent environ chaque année 1,5 million de ménages, soit un quart des quelque 6 millions qui vivent dans le parc locatif privé.
Les délais de remise en location se sont aussi « allongés » en 2011, et les propriétaires en ont profité pour effectuer des travaux, pour relouer leur bien plus vite et plus cher : les loyers de relocation augmentent de 9,1 % après des travaux d’amélioration et d’entretien et de 1,5 % après des travaux courants, alors que sans travaux ils chutent de 7,1 %. La vacance semble se réduire début 2012, mais il s’agit seulement d’un ajustement « conjoncturel » dû au rétrécissement de l’offre, selon M. Mouillart.
Le loyer moyen s’établit début 2012 à 12,4 euros par mètre carré, après 12,5 EUR/m2 en 2011, mais il varie beaucoup selon la surface et les villes. La baisse observée en 2012 a été tirée surtout par les petites surfaces. Les loyers des studios et 1 pièce ont ainsi baissé de 1,5 %.
(Source : AFP)
Sur l’ensemble de l’année 2012, ces loyers pourraient accuser « une stagnation ou une très faible progression », prédit Michel Mouillart, auteur de l’étude réalisée avec des administrateurs de biens et des agences immobilières. Les loyers des nouveaux baux ont baissé de 0,1 % en janvier et février par rapport à la même période de l’an passé. Sur l’ensemble de 2011, ils ont certes augmenté de 1,6 % mais la hausse est moins élevée qu’en 2010 (+2,5 %). La hausse en 2011 de ces loyers, appelés « de marché », est moins forte qu’attendu, et inférieure à la fois à l’inflation (+2,1 %) et à la hausse moyenne des loyers depuis la création de l’observatoire en 1998 (+2,9 %), confirmant un ralentissement observé depuis 2006. Clameur avait détecté des « signes de faiblesse » dès l’automne et explique cette modération par une dégradation des perspectives de la demande (dégradation du marché du travail, risques sur le pouvoir d’achat, moral au plus bas...) qui a entraîné un abandon ou un report des projets de mobilité résidentielle, conséquence de la crise des dettes publiques déclenchée l’été 2011.
Le scénario de baisse amorcé en 2012 est « comparable à celui du début de l’année 2009 », année au cours de laquelle les loyers s’étaient stabilisés, sous l’effet de la crise générée par la faillite en 2008 de la banque américaine Lehman Brothers. Les nouveaux baux concernent environ chaque année 1,5 million de ménages, soit un quart des quelque 6 millions qui vivent dans le parc locatif privé.
Les délais de remise en location se sont aussi « allongés » en 2011, et les propriétaires en ont profité pour effectuer des travaux, pour relouer leur bien plus vite et plus cher : les loyers de relocation augmentent de 9,1 % après des travaux d’amélioration et d’entretien et de 1,5 % après des travaux courants, alors que sans travaux ils chutent de 7,1 %. La vacance semble se réduire début 2012, mais il s’agit seulement d’un ajustement « conjoncturel » dû au rétrécissement de l’offre, selon M. Mouillart.
Le loyer moyen s’établit début 2012 à 12,4 euros par mètre carré, après 12,5 EUR/m2 en 2011, mais il varie beaucoup selon la surface et les villes. La baisse observée en 2012 a été tirée surtout par les petites surfaces. Les loyers des studios et 1 pièce ont ainsi baissé de 1,5 %.
(Source : AFP)
La crise des dettes publiques de l’été dernier commence à se faire sentir sur les loyers de l’immobilier privé en France, qui ont fléchi début 2012 et pourraient stagner sur l’ensemble de l’année comme en 2009, selon une étude de l’observatoire Clameur publiée hier.Sur l’ensemble de l’année 2012, ces loyers pourraient accuser « une stagnation ou une très...
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