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Économie

Le Portugal obtient un satisfecit de ses créanciers sur fond de craintes

Le Portugal a obtenu hier un nouveau satisfecit de ses créanciers pour la mise en œuvre des réformes recommandées en contrepartie d’un prêt de 78 milliards d’euros, même si des doutes subsistent sur la capacité du pays à relancer son économie. « Ce résultat positif illustre notre capacité à appliquer un programme exigeant en dépit de l’évolution défavorable du contexte environnant », a déclaré le ministre portugais des Finances, Vitor Gaspar, à l’issue de la troisième évaluation trimestrielle de la troïka (FMI-UE-BCE) représentant les bailleurs de fonds du Portugal. Le satisfecit de la troïka va permettre le versement prochain d’une nouvelle tranche d’aide de 14,9 milliards d’euros.
Le plan d’aide au Portugal « est en bonne voie, mais des défis persistent », ont estimé de leur côté l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international dans un communiqué conjoint. « Les mesures sont globalement appliquées comme prévu et l’ajustement économique est en route », a estimé la troïka.
Troisième pays de la zone euro à bénéficier d’un plan de sauvetage financier, après la Grèce et l’Irlande, le Portugal s’est engagé à mettre en œuvre un programme de rigueur et de réformes sur trois ans en échange du prêt accordé en mai 2011 par l’UE et le FMI. Mais les mesures d’austérité – réduction des salaires des fonctionnaires, des retraites et des prestations sociales en plus d’une hausse généralisée des impôts – ont plongé le pays dans la récession.
Le chômage, qui a atteint au dernier trimestre 2011 le chiffre record de 14 %, devrait s’établir à 14,5 % à la fin de l’année, a précisé M. Gaspar.
Ces mauvaises perspectives ont alimenté des craintes selon lesquelles le Portugal pourrait se voir contraint de demander soit une aide supplémentaire, soit un allongement des délais du plan d’aide, soit, à l’instar de la Grèce, une restructuration de sa dette.
Le Portugal a obtenu hier un nouveau satisfecit de ses créanciers pour la mise en œuvre des réformes recommandées en contrepartie d’un prêt de 78 milliards d’euros, même si des doutes subsistent sur la capacité du pays à relancer son économie. « Ce résultat positif illustre notre capacité à appliquer un programme exigeant en dépit de l’évolution défavorable du...

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