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Lifestyle - Victoires de la musique classique

Soirée de gala à tonalité lyrique

Soirée de gala plus que compétition, les Victoires de la musique classique, le plus grand concert classique en direct à la télévision à une heure de grande écoute, ont offert un spectacle associant jeux de lumière et vidéo, à l’accent particulièrement lyrique. Retransmise en direct sur FR3 et France Musique depuis le Palais des Congrès à Paris, l’émission, animée pour sa 19e édition par Louis Laforge et Frédéric Lodéon, a vu se succéder jeunes talents et artistes confirmés, engagés dans de prestigieuses carrières internationales.
Le décor, très contemporain, intégrait des jeux de lumière colorée et des images vidéos projetées sur toutes les surfaces, dont un immense lustre suspendu. Des caméras tournantes ont mêlé les images, où se fondaient visages et instruments, à de larges plans tournants, chaque domaine musical possédant son univers graphique propre. La soirée avait pour invitée d’honneur la soprano américaine Renée Fleming, en longue robe rose fuchsia. Elle a interprété un air de Puccini avant de recevoir une Victoire d’honneur pour laquelle elle a remercié en français. « Paris est ma deuxième maison et la France ma deuxième maison artistique », a-t-elle confié.
La star française Natalie Dessay a, quant à elle, chanté Haendel accompagné par le Concert d’Astrée, un ensemble baroque dirigé par une des rares femmes chefs d’orchestre, Emmanuelle Haïm. La soprano s’est réjouie des Victoires de la musique, « notre fête pour une fois à la télé », avant de remettre la Victoire de la révélation lyrique à la jeune Julie Fuchs. Également accompagné par le Concert d’Astrée, qui fête ses 10 ans, le contre-ténor Philippe Jarousski, célébrité du chant baroque, a aussi interprété une œuvre de Haendel. Le baryton Stéphane Degout a, quant à lui, chanté un air de Tannhaüser de Wagner avant d’être gratifié de la Victoire de l’artiste lyrique de l’année.
La soirée avait débuté par un tube classique, l’ouverture des Noces de Figaro de Mozart, dans un arrangement pour quatre pianos, installés tête bêche sur le large plateau du Palais des Congrès, qui accueillait 2 200 spectateurs. Une moyenne de plus de 1,5 million de téléspectateurs assistent chaque année à l’émission. Longs cheveux et pantalon noir en cuir moulant, le violoniste Nemanja Radulovic, né en Serbie et arrivé en France à l’âge de 14 ans, a enflammé la scène avec « L’Été » des Quatre Saisons de Vivaldi, accompagné de son Ensemble Double Sens. Il était bientôt suivi par Alison Balsom, jeune virtuose anglaise de la trompette, un instrument assez peu pratiqué par les femmes, qui interprétait un concerto de Haydn, accompagnée par l’Orchestre national d’Île-de-France, que dirige le chef américain Yoel Levi.
La soirée a réservé des moments d’intimité comme la prestation du pianiste Alexandre Tharaud, venu interpréter Bach et récompensé par la Victoire du soliste instrumental 2012, ou celle de l’altiste Antoine Tamestit, accompagné au piano par Shani Diluka dans une œuvre de Schubert, Nuit et Rêve, aux accents d’une intense mélancolie. Le pianiste Jean-François Zigel et son complice Antoine Hervé, musicien de jazz, ont improvisé sur la 40e symphonie de Mozart, fréquemment utilisée comme sonnerie de portable, selon Louis Laforge.

              (Source : AFP)
Soirée de gala plus que compétition, les Victoires de la musique classique, le plus grand concert classique en direct à la télévision à une heure de grande écoute, ont offert un spectacle associant jeux de lumière et vidéo, à l’accent particulièrement lyrique. Retransmise en direct sur FR3 et France Musique depuis le Palais des Congrès à Paris, l’émission, animée...

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