« Nous voulons que la Grèce reste dans l’euro », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, au côté du Français Jacques Delors, qui fut aussi président de la Commission européenne de 1985 à 1994. « Les coûts d’une sortie de la Grèce de l’euro seraient plus élevés que les coûts pour continuer à soutenir la Grèce », a ajouté M. Barroso.
La commissaire européenne chargée des Nouvelles Technologies, Neelie Kroes, avait jugé auparavant qu’une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro ne serait pas un drame pour l’UE. « Il n’y a absolument pas mort d’homme si quelqu’un quitte la zone euro », a ainsi déclaré Mme Kroes dans un entretien publié hier par le journal néerlandais De Volkskrant, soulignant toutefois ne pas être « partisane » d’une telle solution. « On répète toujours que si on laisse un pays partir ou qu’on lui demande de partir, l’ensemble de la structure s’effondre. Mais cela n’est pas vrai », a-t-elle poursuivi.
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