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Joumblatt redoute que la Syrie ne sombre dans la guerre civile

Le chef du Parti Progressiste Socialiste (PSP), Walid Joumblatt, a déclaré à Reuters avoir "de plus en plus peur que la Syrie ne s'enfonce dans une violence encore plus meurtrière et peut-être (...) dans la guerre civile". Le président syrien Bachar el-Assad "n’écoute personne", poursuit le leader druze, qui avait pris ses distances ces derniers mois avec le régime de Damas. Selon M. Joumblatt, le président syrien a ignoré les appels des Etats-Unis, de la Chine, de la Russie ainsi que de son ancien allié le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à faire des réformes, et préféré parler de "complot" visant son pays.

 

Le leader druze a également estimé que plus la situation en Syrie se dégrade, plus le danger de divisions entre les sunnites et les alaouites s’accentue. M. Joumblatt, qui a souligné ne pas avoir de contacts avec le président syrien depuis leur dernière rencontre à Damas il y a sept mois, a par ailleurs indiqué avoir demandé aux druzes de Syrie, dont le nombre s’élève à 400.000, de rester à l’écart des évènements qui ont lieu dans leur pays. "Je leur demande de rester chez eux s’ils le peuvent", a-t-il dit.

 

Commentant l’initiative arabe, M. Joumblatt a déclaré que celle-ci constitue "l’unique espoir de solution à la crise syrienne". Mais le leader druze estime aussi que les observateurs de la Ligue arabe n'ont pas réussi à juguler les massacres. Le plan de la Ligue arabe exige du régime syrien  qu'il mette un terme aux violences, retire ses troupes des villes, libère les prisonniers, fournisse un accès aux observateurs et aux médias, et entame des négociations avec les forces de l'opposition.


Pour Walid Joumblatt, "l'avenir est sombre".

 

Le chef du PSP a par ailleurs souligné qu’il est nécessaire de dissocier le Liban de la crise syrienne. "Il est nécessaire que les Libanais s’accordent entre eux, et tout spécialement les chefs sunnites et chiites du pays", a-t-il dit.

Le leader druze a par ailleurs critiqué la position de l’ancien Premier ministre Saad Hariri qui a déclaré son refus de dialoguer tant que le Hezbollah n’a pas remis ses armes à l’Etat. "La position de Hariri ne mène à rien", affirme M. Joumblatt.

 

 

 

Le chef du Parti Progressiste Socialiste (PSP), Walid Joumblatt, a déclaré à Reuters avoir "de plus en plus peur que la Syrie ne s'enfonce dans une violence encore plus meurtrière et peut-être (...) dans la guerre civile". Le président syrien Bachar el-Assad "n’écoute personne", poursuit le leader druze, qui avait pris ses distances ces derniers mois avec le régime de Damas. Selon M....