Nombreux sont les politiciens, dans le monde, à utiliser Twitter de nos jours. Tout aussi nombreux sont ceux à y gaffer.
Hier, Saad Hariri a rejoint la famille des politiciens gaffeurs sur Twitter en répondant "Bonjour" à un tweet envoyé en arabe par le porte-parole du ministère israélien de la Défense, Avichay Adraee, rapporte aujourd’hui des blogueurs libanais, dont Beirut Spring et Doha Reports.
Alerté sur sa bourde, l'ancien Premier ministre libanais a tenté de rattraper le coup en twittant : "En répondant aux salutations de ce matin, j’ai envoyé un bonjour à quelqu’un dont certains d’entre vous m’ont dit, plus tard, qu’il peut être un responsable israélien".
Puis un autre tweet : "Si ceci est vrai, je veux clairement dire que je n’aurais pas répondu si je l’avais su, car Israël est notre ennemi".
Pour ne pas arranger les affaires de Saad Hariri, Avichay Adraee a posté sa biographie sur son profile twitter, et sa photo le représente devant un drapeau israélien.
Pour mémoire, dans la catégorie des politiciens qui twittent et gaffent, l'on retrouve aussi le ministre français de l’Industrie, Eric Besson, qui, en octobre dernier, avait envoyé sur son fil public, un tweet à caractère clairement privé.
"Quand je rentre je me couche. Trop épuisé. Avec toi ?".
Dix minutes après avoir été envoyé, le tweet avait été effacé, et le ministre s’était fendu d’un tweet d’excuse : "LOL (pour "laughing out loud", rire aux éclats en anglais, NDLR) et excuses. Ça m'apprendra à manipuler la liste des brouillons et à appuyer par erreur sur la touche envoi. Je ne me couche pas..."
En juin, c’est un élu new-yorkais qui tombait à cause d’un tweet. Un mois plus tôt, une photo osée montrant en gros plan son entrejambe couverte d’un caleçon avait été publiée sur sa page Twitter. Dans un premier temps, Anthony Weiner avait affirmé que sa page avait été piratée, avant de reconnaitre être l’auteur de cette photo envoyée "à une étudiante pour blaguer".
"Je pensais l'avoir envoyée en message privé. Lorsque j'ai réalisé que je l'avais postée sur Twitter, j'ai paniqué, je l'ai retirée et j'ai dit que j'avais été piraté", avait expliqué le politicien de 46 ans, marié. Il avait reconnu avoir envoyé d’autres tweet de ce genre.
Une affaire qui avait mis fin à l’ascension fulgurant de cet homme qui représentait le meilleur espoir des démocrates de s'emparer fin 2013 de la mairie de New York pour succéder au républicain Michael Bloomberg.
Hier, Saad Hariri a rejoint la famille des politiciens gaffeurs sur Twitter en répondant "Bonjour" à un tweet envoyé en arabe par le porte-parole du ministère israélien de la Défense, Avichay Adraee, rapporte aujourd’hui des blogueurs libanais, dont Beirut...
Prière lire : n'a rien à voir avec le titre de la rubrique. Merci. Anastase Tsiris
11 h 20, le 14 janvier 2012