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À La Une - Chirurgie plastique

Implants mammaires défecteux : les professionnels libanais se montrent rassurants

L’affaire des implants mammaires défectueux PIP suscite une peur chez les femmes libanaises concernées. La Société libanaise de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (LSPRAS) assure qu’il n’existe pas de liens entre le cancer du sein et les prothèses incriminées.

Un chirurgien exposant une prothèse mammaire défectueuse fabriquée par l’entreprise française Poly Implant Prothèses (PIP). Éric Gaillard/Reuters

Depuis plusieurs semaines, l’affaire des prothèses mammaires défectueuses de l’entreprise française Poly Implant Prothèses (PIP) fait couler beaucoup d’encre, suscitant une peur chez les femmes concernées, estimées à quelque 400 000 à 500 000 dans le monde.
Ces prothèses ont été retirées du marché en mars 2010 par l’Agence française de sécurité sanitaire (Afssaps) qui avait alors incriminé un taux anormal de ruptures de ces prothèses et l’utilisation d’un gel industriel frelaté à la place du gel médical initialement déclaré et qui est soupçonné d’être à l’origine d’un taux anormal de ruptures de la prothèse.
L’affaire, révélée à l’automne 2010, a rebondi à la fin de novembre 2011, après le décès à Marseille (France) d’un lymphome d’une femme porteuse de prothèses PIP.
Au Liban, près de 150 femmes ont eu recours à ces prothèses, selon la Société libanaise de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (LSPRAS). Toutefois, la panique est généralisée à toutes les femmes ayant eu recours à une augmentation mammaire, quelle que soit la marque de la prothèse utilisée.
Face à cet état de panique, la LSPRAS assure qu’ « il n’existe aucun lien entre le cancer du sein et les prothèses mammaires PIP ou n’importe quelle autre prothèse mammaire remplie de silicone ». Se basant sur des rapports publiés en ce sens par des autorités sanitaires aux États-Unis et en France, et par la Société internationale de chirurgie esthétique et plastique (Isaps), la LSPRAS explique que « PIP est une marque et non pas un genre de silicone qui pourrait être utilisé dans d’autres marques d’implants ».
Dans un communiqué, la LSPRAS conseille aux femmes d’ « effectuer des échographies mammaires tous les six mois et/ou une IRM annuelle afin de s’assurer qu’il n’y a pas des fuites ou de rupture de la prothèse ou tout autre pathologie causée par ces implants ».
Par ailleurs, la LSPRAS « ne conseille pas un retrait immédiat des prothèses PIP ». « Si une femme désire se faire enlever les prothèses, son chirurgien, qui doit être membre de la LSPRAS, pourrait lui offrir gratuitement l’opération, précise le texte. La patiente devra toutefois payer les frais d’hospitalisation. En outre, si la femme désire se faire remplacer les prothèses ou en changer la taille, elle assumera la totalité du coût. »
La LSPRAS précise par ailleurs que « cette règle n’est pas valable si la femme avait été initialement opérée par un chirurgien qui n’est pas membre de la LSPRAS ». « Dans ce cas, si elle désire se faire enlever les prothèses, elle doit s’adresser à son chirurgien ou se faire opérer selon les frais fixés par chaque chirurgien », conclut le texte.

Pour plus d’informations, consulter le site web de la LSPRAS à l’adresse www.lspras.com

Depuis plusieurs semaines, l’affaire des prothèses mammaires défectueuses de l’entreprise française Poly Implant Prothèses (PIP) fait couler beaucoup d’encre, suscitant une peur chez les femmes concernées, estimées à quelque 400 000 à 500 000 dans le monde.Ces prothèses ont été retirées du marché en mars 2010 par l’Agence française de sécurité sanitaire...

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