"Les Italiens ont accepté avec un flegme presque britannique les mesures très lourdes qui leur étaient imposées (...) Ils ont compris que les contraintes européennes sont imposées pour les générations futures. Tous les analystes conviennent que l'Italie a fait son devoir", déclare-t-il.
"Nous disposons d'une matière première très rare en Europe, un consensus de fond de l'opinion publique en faveur de l'intégration européenne", se félicite-t-il.
"Pour l'instant, l'Italie reste victime d'un risque 'zone euro'. Il faut éliminer ce risque", ajoute M. Monti, qui juge le niveau actuel du Fonds de soutien aux dettes souveraines (FESF) "très insatisfaisant".
M. Monti se dit aussi "convaincu que l'Europe toute entière peut trouver des avantages considérables en termes de croissance dans une intégration réelle plus poussée".
"Les pays de l'eurozone se sont concentrés sur l'union monétaire en délaissant l'union économique. Cela impliquerait de créer un véritable marché ouvert, étendu à tous les secteurs", estime-t-il.
M. Monti défendra ces idées auprès du président Nicolas Sarkozy et de son homologue François Fillon qu'il rencontrera vendredi à Paris.
"Les Italiens ont accepté avec un flegme presque britannique les mesures très lourdes qui leur étaient imposées (...) Ils ont compris que les contraintes...
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