Cette visite de 48 heures s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale qui ne comprendra naturellement pas la Syrie et qui revêt une importance particulière, surtout de par son timing et surtout après le respect par le Premier ministre Nagib Mikati de son engagement en faveur du financement du Tribunal spécial pour le Liban – une promesse qu’il avait faite à Ban Ki-moon en septembre dernier à New York.
Au premier jour de sa visite, M. Ban ouvrira un colloque autour du printemps arabe organisé par l’Escwa ; il s’exprimera notamment sur l’éveil en Égypte, en Tunisie et en Libye, mais aussi sur le cas yéménite, sans oublier naturellement la situation en Syrie ni l’impact de ce printemps arabe sur le processus de paix israélopalestinien.
Ban Ki-moon s’entretiendra aussi tour à tour avec Michel Sleiman, Nabih Berry et Nagib Mikati. Au cœur de ses discussions : comment éviter des répercussions au Liban de la crise syrienne ; l’importance de l’application des résolutions 1 701 et 1 559 ; sur la nécessité d’aboutir à un cessez-le-feu et non plus au seul arrêt des agressions entre Israël et le Liban, mais aussi la nécessité de limiter les armes entre les seules mains de l’État et de déployer davantage de soldats dans la zone d’opérations de la Finul.
Un sujet se taillera la part du lion : le TSL, à l’aune de la prorogation du protocole d’accord en mars 2012 et la possibilité de contourner un « oui » du gouvernement Mikati grâce à une coutume en vigueur, selon la secrétaire générale adjointe de l’ONU pour les affaires juridiques, Patricia O’Brien, qui fait que le final cut revienne au patron de l’ONU.
C'est le défilé, ma parole!! Monsieur Ban, vous n'êtes pas le bienvenu chez nous!... Y a rien à voir au Liban! Allez à Jérusalem Est et en Palestine ou ils ont besoin de votre présence. Je demande aux autorités officielles Libanaises de ne pas offrir des repas en son... "honneur"! Nous avons des excellents restaus! merci.
05 h 41, le 09 décembre 2011