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Hariri: entretiens au Liban du nouveau président du TSL

Le nouveau président du tribunal chargé de juger les responsables de l'assassinat de l'ex-dirigeant Rafic Hariri s'est entretenu mercredi à Beyrouth avec de hauts responsables libanais, soumis à une pression croissante pour que le Liban honore ses engagements vis-à-vis du TSL.

David Baragwanath a rencontré le président Michel Sleimane, le Premier ministre Najib Mikati et le chef de la diplomatie Adnan Mansour.

Dans un communiqué de son bureau, M. Mikati a renouvelé son soutien au TSL, insistant sur le fait que ce tribunal devait rester neutre.

"Nous espérons que le TSL (Tribunal spécial pour le Liban) continuera sa mission dans le cadre légal (...) et évitera (...) de travailler avec des objectifs politiques", a dit le Premier ministre.

Il s'agit de la première visite au Liban de M. Baragwanath en tant que président du TSL. Il a été élu à ce poste à la suite de la démission le 9 octobre de son prédécesseur Antonio Cassese, décédé d'un cancer dans la nuit du 21 au 22 octobre.

M. Baragwanath n'a pas publié de communiqué durant sa visite qui s'achève vendredi, mais un responsable gouvernemental libanais parlant sous couvert de l'anonymat a indiqué à l'AFP qu'il avait clairement appelé les dirigeants libanais à respecter leurs engagements avant que le dossier ne soit "transféré" devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

Des pressions croissantes pèsent sur le Premier ministre libanais afin qu'il respecte les engagements financiers de son pays à l'égard de ce tribunal de l'ONU.

Le puissant mouvement chiite Hezbollah, qui domine le gouvernement de M. Mikati, refuse que le Liban paie sa part dans le financement du TSL et réclame la fin de la coopération avec cette instance, qui a déjà inculpé quatre de ses membres pour l'assassinat de M. Hariri en 2005.

Le Liban a payé sa part pendant deux ans sous les gouvernements du pro-occidental Saad Hariri, fils de Rafic, et de son prédécesseur. Mais en janvier, le Hezbollah et ses alliés ont fait chuter le cabinet de M. Hariri et annoncé qu'ils bloqueraient toute décision concernant le financement.

La part du Liban s'élève à 35 millions de dollars (25,2 millions d'euros), soit 49% du budget du TSL.

Les Etats-Unis ont mis en garde contre de "graves conséquences" si le Liban ne respectait pas ses engagements.
Le nouveau président du tribunal chargé de juger les responsables de l'assassinat de l'ex-dirigeant Rafic Hariri s'est entretenu mercredi à Beyrouth avec de hauts responsables libanais, soumis à une pression croissante pour que le Liban honore ses engagements vis-à-vis du TSL.David Baragwanath a rencontré le président Michel Sleimane, le Premier ministre Najib Mikati et le chef de la...