La semaine de la Bourse de Beyrouth

Les tensions politiques régionales combinées à la pression croissante sur le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) ont largement influencé l’activité boursière de Beyrouth cette semaine. L’indice BLOM (BSI) a ainsi de nouveau terminé dans le rouge, reculant de 1,19 % à 1 200 points, son record le plus bas depuis juin 2009. Par conséquent, le BSI a perdu 18,32 % depuis le début de l’année, affichant ainsi le troisième plus mauvais score parmi les marchés arabes cette année après l’Égypte et Bahreïn. La capitalisation boursière a quant à elle reculé de 107,11 millions de dollars à 8,98 milliards de dollars. Le nombre quotidien de titres échangés sur le marché s’est élevé en moyenne à 76 570 actions pour une valeur de 770 441 dollars, un nombre plus important que les 54 912 actions échangées la semaine dernière mais cependant inférieur aux 323 342 actions échangées en glissement annuel.
Comparativement aux marchés arabes et émergents, il convient de préciser que le S&P Pan Arab Composite LargeMidCap Index a augmenté de 1,66 % à 107 points, tous les marchés arabes ayant réussi à terminer sur une note positive cette semaine. De plus, l’indice BSI n’a pas réussi à faire mieux que l’indice MSCI pour les pays émergents qui a augmenté de 9,49 % à 993,81 points après que les dirigeants européens furent parvenus à trouver un accord pour endiguer la dette et que l’économie américaine se fut améliorée dans un contexte mondial favorable, selon le Lebanon Brief de la BlomInvest.