Créé en 1995, le groupe portait le nom de «La Belle équipe». Un nom qui deviendra par la suite Paris Combo grâce à Potzi, le guitariste. Il a très vite acquis une célébrité en France et même au-delà des frontières. Se référant aux formations jazz des années 30, ce combo, ou petit ensemble musical, est typiquement parisien et amoureux de la langue française, malgré la diversité des influences musicales qui teintent ses harmonies. Actuellement, les cinq musiciens se sont retrouvés après une séparation de six ans.
De tournée en concert et de simple titre en album, issus d’univers divers, les artistes réunis autour du cœur battant de la formation, une Berrichonne portant le doux nom de Belle du Berry, vont s’exporter en Australie, Asie, États-Unis et Brésil avant de refermer la page sur leurs aventures musicales. «On peut dire qu’on avait besoin d’une pause», avoue Belle du Berry. Une pause qui aura duré jusqu’à 2011. Et d’ajouter: «Il est difficile de préserver l’équilibre d’un groupe. Après trois albums et huit ans de tournées, nous avions besoin de retrouver d’autres repères.» Aujourd’hui donc, Paris Combo revient après le fameux Living Room qui leur a valu le Disque d’or en 2000 avec un nouveau contrebassiste – Emmanuel Chabbey ayant remplacé Manohisa Razanajato – pour interpréter de nouvelles compositions, mais toujours dans la veine du swing, tzigane, jazz. «Nous sommes revenus aux fondamentaux du rythme», dit la chanteuse, qui tient également à préciser que, sur le nouvel album non encore achevé, dont ils présenteront quelques titres, «tous les musiciens s’associent dans la musique ainsi que dans les paroles». Si, dans le premier album, Belle du Berry, qui avoue ses racines punk et sauvage, était la principale parolière, les quatre autres artistes sont à présent embarqués sur le même bateau.
Privilégiant le mot vivant qui vibre même s’il se panache d’anglicisme, de verlan ou d’autres couleurs, Belle du Berry aime à jouer avec le «verbe». «L’uniformité des expressions courantes m’exaspère, car ces dernières contribuent à faire de la langue française une langue morte. Par ailleurs, la poésie des classiques m’émeut même si elle est désuète parce que leur langage est riche d’émotions».
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