"La cour d'appel de la région de Damas, a décidé mercredi de libérer l'opposant Walid al-Bounni en échange d'une caution fixée à 1.150 lires syriennes (23 dollars). Il sera ensuite jugé pour incitation à des manifestations (anti-régime) et incitation à la division confessionnelle", a déclaré Me Chammas.
Les forces de sécurité syriennes avaient arrêté le 6 août M. Bounni et ses deux fils à son domicile dans la banlieue de Damas.
Médecin de formation et âgé de 47 ans, M. Bounni avait été l'un des animateurs du "printemps de Damas", période de débats et d'espoir de libéralisation qui a suivi l'arrivée au pouvoir de Bachar al-Assad en 2000, avant d'être arrêté une première fois pour cela en 2001.
En 2005, il avait été l'un des signataires de la "Déclaration de Damas", un document dans lequel des partis d'oppositions laïcs syriens réclamaient un "changement démocratique radical".
Arrêté et condamné à de nombreuses reprises, il avait été libéré la dernière fois en juin 2010. Depuis le début de la révolte contre le régime, il s'est livré à des critiques virulentes contre le pouvoir.
Selon l'ONU, la répression a fait plus de 2.900 morts en Syrie depuis le début de la révolte mi-mars contre Bachar al-Assad. Mais le régime syrien refuse de reconnaître l'ampleur du mouvement et accuse régulièrement des "bandes terroristes armées" d'être à l'origine des troubles.
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