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Mode - Événement

Cartier dévoile à Rome ses sortilèges

C’est sur le belvédère du Janicule, dans le cadre enchanteur de la villa Aurelia, au fond de l’Orangerie, jardin secret auquel on accède par un dédale de pergolas, de bassins et de haies de buis simplement guidé par des milliers de bougies semées à même le gravier, que Cartier a lancé à Rome sa nouvelle collection haute joaillerie baptisée « Sortilège ».

Pièces de la série Fleurs blanches présentées par deux mannequins. Platine, boules de saphir et brillants.

Celle-ci était donnée à découvrir, d’entrée de jeu, à l’intérieur de la villa patricienne du XVIIe siècle, exposée dans un jardin artificiel préfigurant la mise en scène à venir. Près de 200 parures, composées autour des plus belles pierres précieuses, étaient présentées dans des cavités tapissées de lierre et de fougères à proximité de coupes de fruits frais qui en exaltaient la vitalité. Parmi les pièces les plus remarquées, une collection de bracelets imposants inspirés des fleurs, dont le cœur recèle une montre. À la porte, devant le « wall of fame », le président de Cartier, Bernard Fornas, accueillait des invités prestigieux du monde entier : l’ambassadrice de la marque, Monica Bellucci, éblouissante avec une parure en boules d’émeraudes de la ligne Fougères, la star chinoise Fan Bei Bei habillée par Élie Saab, l’acteur anglais Rupert Everett, l’actrice allemande Iris Berben ou le chanteur italien Luccio Dalla.
Déclinée sur le thème des senteurs, la collection Sortilège est une composition autour des correspondances entre couleurs et parfums directement inspirée de la nature. Les parfums floraux sont ainsi interprétés en saphirs roses et violets avec des nuances rares, les « hespéridés » acidulés en chrysobéryls et tourmalines, les eaux fraîches en aigues marines et saphirs, les capiteux à base d’ambre et de patchouli en morganites, les fougères en émeraudes et diamants évoquant la rosée, jusqu’à la symphonie de fleurs blanches, tubéreuses, chèvrefeuille et jasmins figurée par un feu d’artifice de diamants et d’opales. Fidèle à une tradition établie depuis quelques années, Cartier a mis en scène cette nouvelle collection de haute joaillerie au moyen de tableaux vivants. Entourant l’Orangerie, deux chapiteaux recouverts d’écrans mobiles et translucides laissaient apparaître les personnages d’une histoire à inventer, entre les décors successifs de la Renaissance et de la Dolce Vita. Des mannequins sublimes sortaient tour à tour ou en groupes au son du violon magique du virtuose Charlie Siem, de la voix chaude de la jeune chanteuse italienne Nina Zilli, ou des arias interprétées par Lucio Dalla qui n’a pas manqué de déchirer le velours de la nuit romaine avec son bouleversant hommage à Caruso. À créations magiques, événement magique. Restent les joyaux pour maintenir le fil ténu entre le rêve et la réalité.
Celle-ci était donnée à découvrir, d’entrée de jeu, à l’intérieur de la villa patricienne du XVIIe siècle, exposée dans un jardin artificiel préfigurant la mise en scène à venir. Près de 200 parures, composées autour des plus belles pierres précieuses, étaient présentées dans des cavités tapissées de lierre et de fougères à proximité de coupes de fruits frais qui en...
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