Déclinée sur le thème des senteurs, la collection Sortilège est une composition autour des correspondances entre couleurs et parfums directement inspirée de la nature. Les parfums floraux sont ainsi interprétés en saphirs roses et violets avec des nuances rares, les « hespéridés » acidulés en chrysobéryls et tourmalines, les eaux fraîches en aigues marines et saphirs, les capiteux à base d’ambre et de patchouli en morganites, les fougères en émeraudes et diamants évoquant la rosée, jusqu’à la symphonie de fleurs blanches, tubéreuses, chèvrefeuille et jasmins figurée par un feu d’artifice de diamants et d’opales. Fidèle à une tradition établie depuis quelques années, Cartier a mis en scène cette nouvelle collection de haute joaillerie au moyen de tableaux vivants. Entourant l’Orangerie, deux chapiteaux recouverts d’écrans mobiles et translucides laissaient apparaître les personnages d’une histoire à inventer, entre les décors successifs de la Renaissance et de la Dolce Vita. Des mannequins sublimes sortaient tour à tour ou en groupes au son du violon magique du virtuose Charlie Siem, de la voix chaude de la jeune chanteuse italienne Nina Zilli, ou des arias interprétées par Lucio Dalla qui n’a pas manqué de déchirer le velours de la nuit romaine avec son bouleversant hommage à Caruso. À créations magiques, événement magique. Restent les joyaux pour maintenir le fil ténu entre le rêve et la réalité.
Mode - Événement
Cartier dévoile à Rome ses sortilèges
OLJ / Par Fifi ABOU DIB, le 07 octobre 2011 à 23h31
Déclinée sur le thème des senteurs, la collection Sortilège est une composition autour des correspondances entre couleurs et parfums directement inspirée de la nature. Les parfums floraux sont ainsi interprétés en saphirs roses et violets avec des nuances rares, les « hespéridés » acidulés en chrysobéryls et tourmalines, les eaux fraîches en aigues marines et saphirs, les capiteux à base d’ambre et de patchouli en morganites, les fougères en émeraudes et diamants évoquant la rosée, jusqu’à la symphonie de fleurs blanches, tubéreuses, chèvrefeuille et jasmins figurée par un feu d’artifice de diamants et d’opales. Fidèle à une tradition établie depuis quelques années, Cartier a mis en scène cette nouvelle collection de haute joaillerie au moyen de tableaux vivants. Entourant l’Orangerie, deux chapiteaux recouverts d’écrans mobiles et translucides laissaient apparaître les personnages d’une histoire à inventer, entre les décors successifs de la Renaissance et de la Dolce Vita. Des mannequins sublimes sortaient tour à tour ou en groupes au son du violon magique du virtuose Charlie Siem, de la voix chaude de la jeune chanteuse italienne Nina Zilli, ou des arias interprétées par Lucio Dalla qui n’a pas manqué de déchirer le velours de la nuit romaine avec son bouleversant hommage à Caruso. À créations magiques, événement magique. Restent les joyaux pour maintenir le fil ténu entre le rêve et la réalité.