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Kaldas : Israël n'a pas participé à l'assassinat de Hariri

Nick Kaldas, qui était le chef de la commission d’enquête dans l'affaire de l’assassinat de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri en 2008, a répondu au secrétaire général du Hezbollah qui l'avait accusé d'être un "acolyte d’Israël et de la CIA".

"D’abord, il n’existe aucune preuve qui suggérerait la participation d’Israël", ou d’autres parties accusées par le Hezbollah, à l'assassinat de Rafic Hariri, a-t-il déclaré à la journaliste du groupe australien SBS, Yaara Bou Melhem. Deuxièmement, poursuit M. Kaldas, si on examine les motivations et les causes politiques, "je ne suis pas sûr qu’Israël" ou ses alliés aient vraiment profité de l’assassinat de M. Hariri.

"On arrive à un point dans l’enquête où on déduit qu’une personne, un groupe ou des individus sont responsables d’un meurtre. On n’a pas besoin d’éliminer toutes les autres possibilités, et je crois que c’est cela qui s’est passé", a-t-il affirmé.

C’est facile de lancer des allégations qui n’ont aucun fondement, a-t-il ajouté, en référence aux affirmations du Hezbollah selon lesquelles des appels téléphoniques peuvent être modifiés et créés. "Les preuves sont ce qu’elles sont", a-t-il précisé. Les enquêteurs s'appuient, dans leur acte d'accusation, sur des communications téléphoniques passées entre les suspects.

En ce qui concerne le Tribunal spécial pour le Liban, M. Kaldas a affirmé qu’à son avis, "le bureau du procureur fera tout ce qu’il peut pour protéger les témoins".

Nick Kaldas, qui était le chef de la commission d’enquête dans l'affaire de l’assassinat de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri en 2008, a répondu au secrétaire général du Hezbollah qui l'avait accusé d'être un "acolyte d’Israël et de la CIA".
"D’abord, il n’existe aucune preuve qui suggérerait la participation d’Israël", ou d’autres parties accusées par le Hezbollah,...