Dix personnes blessées dans un conflit politico-familial à Aarab Tabaya
Un conflit entre les familles Obeid et Hammoud à Aarab Tabaya (caza de Saïda) qu’a déclenché l’affaire de la démolition d’une maison dans le village, il y a cinq jours, s’est vite détérioré pour prendre hier l’allure d’un conflit politique, accompagné d’un échange de tirs entre les deux familles qui appuient chacune un courant politique : les Obeid sont proches du 8 Mars et les Hammoud du 14 Mars. Dix personnes ont été blessées.
L’armée est vite intervenue dans le conflit et a arrêté Ahmad Abdallah Obeid et Abbas Dib Hammoud. Plusieurs autres personnes armées ont réussi à fuir.
Selon le moukhtar du village, Ibrahim Khalil Hammoud, « les deux personnes arrêtées ne sont pas concernées par le conflit ». Il a expliqué à l’agence al-Markaziya que les personnes à l’origine de cette affaire ont réussi à prendre la fuite. Il a par ailleurs affirmé qu’il s’agit à l’origine d’un « conflit familial » qui « a été exploité sur le plan politique ».
De son côté, une source municipale a déclaré à l’agence al-Markaziya que « l’ancien moukhtar du village, Nasser Hammoud, a refusé de résoudre le problème à moins d’imposer ses conditions », notant que « les racines du problème remontent aux élections des moukhtars, Nasser Hammoud ayant perdu ».
Sûreté alimentaire
Des dizaines de cas d’empoisonnement au Ftouh-Kesrouan
Quelque vingt-sept personnes au Ftouh-Kesrouan ont été empoisonnées – et hospitalisées – après avoir consommé des douceurs arabes dans l’une des pâtisseries de la région.
Le directeur du département de la Santé au Kesrouan, le Dr Georges el-Hajj, avait été informé de cinq cas d’empoisonnement par la direction de l’hôpital gouvernemental de Bouar. Une équipe du ministère de la Santé s’est immédiatement mobilisée et a demandé aux citoyens concernés de lui remettre le reste des douceurs consommées pour les analyser et identifier le germe responsable des empoisonnements.
Des contacts menés avec des établissements de la région ont montré que d’autres cas d’empoisonnement ont été enregistrés dans les hôpitaux suivants : Notre-Dame (11 cas), Saint-Louis (5) et Saint-Georges (6).
Fait divers
Explosion dans une boulangerie à Zahlé : un message au député Maalouf ?
Rachid Salim Assi, 35 ans, a été blessé par une explosion survenue dans la boulangerie qu’il possède à Hoch al-Zarané, à Zahlé. Rachid, fils de Salim Assi, responsable Kataëb assassiné il y a trois ans avec Nasri Marouni, a été transféré à l’hôpital Khoury. Selon l’expert militaire dépêché sur les lieux de l’incident, le mur externe de la boulangerie était bourré de matières explosives reliées à un détonateur. Une enquête a été ouverte. Et selon des sources sécuritaires citées par www.nowlebanon.com, l’explosion a eu lieu à quelques mètres à peine du domicile du député FL Joseph Maalouf, qui avait reçu des mises en garde de la part de milieux sécuritaires hier matin au sujet de « déplacements suspects autour de sa résidence ».
Réfugiés
Manifestation d’appui à la demande d’adhésion aux Nations unies d’un État de Palestine
Une manifestation en appui à la demande d’adhésion aux Nations unies (ONU) d’un État de Palestine a eu lieu hier au centre-ville de Beyrouth, devant le siège de l’ONU. Les manifestants brandissaient des pancartes, sur lesquelles on pouvait lire « La Palestine, le 194e État des Nations unies », ainsi que des portraits de l’ancien leader palestinien Yasser Arafat et du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Dans le camp de Nahr el-Bared, une rencontre a été organisée pour appuyer cette demande.