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Économie - Dette

La Grèce sous pression après une réunion infructueuse de la zone euro

Papandréou convoque une réunion pour faire face à la crise et étudier de nouvelles mesures d’économies.

Le gouvernement grec doit prendre de nouvelles mesures de rigueur pour réduire le poids du secteur public en 2012 et faire baisser les dépenses publiques. John Kolesidis/Reuters

Le gouvernement grec était réuni hier afin de préparer une semaine vitale pour éviter la faillite et étudier de nouvelles mesures d’économies, après une réunion de la zone euro marquée par des désaccords persistants et une absence de progrès sur l’aide à Athènes.
Le Premier ministre grec Georges Papandréou présidait hier soir cette réunion interministérielle sur la situation financière du pays, et un éventuel nouveau train de mesures d’austérité, après avoir renoncé inopinément samedi à se rendre aux Nations unies à New York. La Grèce est contrainte d’adopter de nouvelles mesures de rigueur afin que ses créanciers, l’UE et le FMI, acceptent de continuer à verser les prêts promis au pays en 2010, a averti un haut responsable, selon l’Agence de presse grecque (ANA). La prochaine tranche, vitale pour le pays, est attendue en octobre. Le secrétaire général à la politique financière de la comptabilité générale, Ilias Pentazos, a envoyé un courrier électronique à tous les ministres énumérant une quinzaine de mesures réclamées par les créanciers d’Athènes, dont les principales visent à réduire le secteur public, selon la même source. Parmi elles figurent « l’instauration du chômage technique dans tous les organismes publics, le gel des retraites d’ici à 2015 et la fusion ou la fermeture d’une trentaine d’organismes publics ».
Le gouvernement est accusé de retard dans l’application des mesures promises pour réduire le déficit. Pour ne rien arranger, la récession économique, pire que prévu, plombe davantage qu’anticipé le déficit.
Athènes a déjà adopté des mesures d’urgence la semaine dernière, dont une taxe sur l’immobilier. Mais cette taxe, qui doit être perçue via les factures d’électricité, a provoqué un tollé dans le pays. Et elle est manifestement jugée insuffisante par l’UE et le FMI qui veulent aussi voir des coupes dans les dépenses.
Hier, le gouvernement autrichien a de nouveau évoqué la possibilité d’un défaut de paiement du pays. Il est possible « d’envisager une faillite de la Grèce », a déclaré le vice-chancelier Michael Spindelegger, tout en mettant en garde contre les risques encourus.
Aujourd’hui, lors d’une conférence téléphonique, le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, doit faire le point avec ses créanciers réunis au sein d’une « troïka » : ils avaient quitté le pays au début du mois en raison du manque de progrès dans les réformes promises. Du verdict de cette troïka dépend le versement à Athènes de la prochaine tranche de prêts internationaux de 8 milliards d’euros.
Lors d’une réunion à Wroclaw en Pologne, qui s’est achevée samedi, les ministres européens des Finances ont par ailleurs décidé de reporter à octobre leur décision sur ce prêt, dans l’attente des conclusions de la troïka. En outre, ils n’ont guère avancé concernant le deuxième plan d’aide à la Grèce, de près de 160 milliards d’euros en incluant la participation du secteur privé. Promis sur le principe le 21 juillet, il n’est toujours pas concrétisé car certains pays rechignent à délier les cordons de la bourse. En particulier, les ministres n’ont pas trouvé de solution sur les garanties exigées par la Finlande en échange de nouveaux prêts à Athènes.
Sur la question des banques, pas de front uni non plus. Le ministre suédois des Finances a estimé que les banques du Vieux continent avaient besoin d’être recapitalisées, abondant dans le sens du Fonds monétaire international qui a récemment jugé la situation « urgente ».
L’Espagnole Elena Salgado a aussi reconnu que la surveillance via les tests de résistance et le renforcement des banques était une nécessité. Le ministre français de l’Économie François Baroin s’est au contraire voulu rassurant hier. « Nous ne sommes pas inquiets » au sujet des banques, a martelé le ministre, assurant qu’il n’y avait ni problème de liquidité ni problème de solvabilité.
(Source : AFP)
Le gouvernement grec était réuni hier afin de préparer une semaine vitale pour éviter la faillite et étudier de nouvelles mesures d’économies, après une réunion de la zone euro marquée par des désaccords persistants et une absence de progrès sur l’aide à Athènes.Le Premier ministre grec Georges Papandréou présidait hier soir cette réunion interministérielle sur la situation financière du pays, et un éventuel nouveau train de mesures d’austérité, après avoir renoncé inopinément samedi à se rendre aux Nations unies à New York. La Grèce est contrainte d’adopter de nouvelles mesures de rigueur afin que ses créanciers, l’UE et le FMI, acceptent de continuer à verser les prêts promis au pays en 2010, a averti un haut responsable, selon l’Agence de presse grecque (ANA). La prochaine tranche, vitale pour...
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