"Mon voyage a un double objectif: faire en sorte que la tentative (des Palestiniens) de contourner des négociations directes échoue au Conseil de Sécurité, et exprimer notre vérité à l'Assemblée générale", a déclaré M. Netanyahu au début du conseil des ministres hebdomadaire.
"La vérité, c'est qu'Israël veut la paix et que les Palestiniens font tout leur possible pour bloquer des négociations directes (...). Ils doivent comprendre que la paix ne peut être obtenue que par des négociations, et non en essayant de les contourner par la voie de l'ONU", a-t-il insisté.
M. Netanyahu s'est de plus dit "convaincu" que les Etats-Unis allaient faire échouer le projet palestinien. Washington a régulièrement menacé d'user de son droit de veto au Conseil de sécurité pour bloquer la démarche des Palestiniens.
En cas d'échec au Conseil de sécurité, les Palestiniens pourraient se tourner vers l'Assemblée générale pour demander le statut d'"Etat non-membre", à l'instar du Vatican. Il faudrait alors la majorité simple, qui leur semble acquise puisqu'ils revendiquent la reconnaissance de 127 des 194 Etats.
M. Netanyahu a tourné en dérision cette majorité automatique à l'Assemblée générale "où n'importe quelle résolution peut être adoptée".
L'Assemblée générale "peut même décider que le soleil se lève à l'ouest et se couche à l'est", a-t-il ironisé, "mais elle n'a ni le poids, ni l'importance du Conseil de sécurité".
Selon son bureau, le Premier ministre israélien doit s'envoler mercredi pour New-York, où il devrait rencontrer le même jour le président américain Barack Obama. Il doit prendre la parole vendredi à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, après le président palestinien Mahmoud Abbas.
M. Abbas était lui-même déjà en route dimanche pour New York, où il doit rencontrer des chefs d'Etat et de gouvernement à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU, selon son porte-parole Nabil Abou Roudeina.
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