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Sport - Rugby

Les All Blacks à la hauteur de leurs ambitions

Adam Thomson marque un essai en force. Pourtant privée de ses cadres, la Nouvelle-Zélande a marqué 13 essais face au Japon, dont deux doublés de Richard Kahui et Sonny Bill Williams, pour s’imposer 83-7, hier, dans la poule A de la Coupe du monde de rugby. Philippe Lopez/AFP

Pour la première fois depuis le début de la Coupe du monde il y a une semaine, les All Blacks se sont montrés à la hauteur des espoirs de tout un peuple en infligeant une sévère correction au Japon (83-7).
La rencontre disputée à Hamilton a contredit l’impression donnée par les 12 premiers matches d’un resserrement de l’écart entre les superpuissances du rugby mondial et les prétendants à l’élite.
Ce résultat suffit presque à assurer aux Néo-Zélandais une place en quarts de finale.
Les All Blacks, en panne lors de la deuxième mi-temps du match d’ouverture face aux Tonga, n’ont cette fois-ci jamais levé le pied, marquant sept de leurs 13 essais en deuxième période.
« Il y a encore beaucoup de choses à travailler et nous devons encore élever notre jeu d’un cran en vue du très gros match contre la France le week-end prochain », a averti Graham Henry, le sélectionneur néo-zélandais.
Le Japon, dont le principal objectif était d’effacer l’humiliation infligée par les All Blacks 145-17 lors de la Coupe du monde 1995, a marqué son seul essai à la suite d’une interception heureuse de son ailier Hirotoki Onozowa.
Au-delà du strict résultat, les rugbymen japonais avaient en tête le souvenir du séisme du 11 mars dernier. Japonais et Néo-Zélandais, touchés par le tremblement de Christchurch en février, ont observé une minute de silence en hommage aux victimes.

« Un peu tendu »
Sur leurs terres, les All Blacks, mis sous pression par 24 ans de disette en Coupe du monde, disputeront à la France la première place de la poule A le 24 septembre prochain à Auckland.
Un autre prétendant au titre, l’Australie, jouera aujourd’hui face à l’Irlande le match phare du jour, qui pourrait décider du classement final de la poule C.
Les Wallabies se sont alarmés au sujet du dos de leur troisième ligne David Pocock, qui a manqué l’entraînement matinal hier. Son absence, si elle était confirmée, pourrait cruellement manquer à la mécanique australienne, sous la menace des lignes arrière irlandaises, difficiles à stopper.
Le tenant du titre sud-africain, également de retour aujourd’hui sur le gazon néo-zélandais face aux îles Fidji, a vu le nombre de ses deuxièmes lignes valides encore rétrécir, avec le forfait de Johann Muller, qui s’ajoute à celui de Victor Matfield.
L’Angleterre a en revanche enregistré un retour. Le capitaine du quinze à la rose Lewis Moody, « cheval fou » (crazyhorse) de son surnom, reprend sa place dans l’équipe de départ.
Mais la réapparition du troisième ligne dans la liste a été éclipsée par les suites du scandale touchant Mike Tindall, qui a assuré l’intérim comme capitaine durant le Tournoi des six nations.
Après la publication de photos embarrassantes dans la presse à sensation anglaise, le joueur ne s’est toutefois pas attiré les foudres de son sélectionneur. Bien au contraire, Martin Johnson a ironisé sur la polémique.
« Ce sont des garçons qui sortent pour prendre quelques verres », a commenté le tacticien.
         ©Reuters
Pour la première fois depuis le début de la Coupe du monde il y a une semaine, les All Blacks se sont montrés à la hauteur des espoirs de tout un peuple en infligeant une sévère correction au Japon (83-7).La rencontre disputée à Hamilton a contredit l’impression donnée par les 12 premiers matches d’un resserrement de l’écart entre les superpuissances du rugby mondial et...

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