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Nadim Gemayel : Justifier les armes du Hezbollah, c’est encourager les chrétiens à s’armer

Le député Nadim Gemayel a affirmé que le Liban traverse aujourd’hui "une étape dangereuse et difficile". "Notre liberté, notre indépendance et la présence des chrétiens (dans ce pays) sont en danger", a-t-il dit mercredi, à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de l'ancien président Béchir Gemayel, il y a 29 ans.

Le jeune député du parti Kataëb, fils de Bachir, a par ailleurs lancé un appel au président Michel Sleiman et au patriarche maronite Béchara Raï afin qu'ils revoient leur positions concernant les armes du Hezbollah. "Justifier les armes du Hezbollah ne change pas le fait que ces armes sont illégitimes et qu’elles sont utilisées pour terroriser les Libanais", a affirmé Nadim Gemayel. "Tout comme nous avons, dans le passé, lutté contre les armes illégitimes des étrangers, nous n’hésiterons pas à en faire de même contre les armes illégitimes de ceux qui sont plus proches de nous, a-t-il ajouté. Si le président de la République et le patriarche pensent réellement que l’armée est incapable de protéger le Liban, ils sont en réalité en train d’encourager tous les Libanais, et les chrétiens en particulier, à porter les armes". "Je lance donc un dernier appel à M. Sleiman et à Mgr Raï pour qu’ils revoient leurs positions afin de préserver la paix civile et éviter un retour au temps de la guerre", a dit M. Gemayel.

 

En ce qui concerne la Syrie, le député du Kataëb a défendu la "révolution populaire contre les massacres commis par le régime de Bachar al-Assad". "Il ne faut pas oublier que c’est ce même régime qui a commis les massacres les plus odieux contre notre peuple et notre économie, a rappelé Nadim Gemayel. Ce régime doit partir". "Aujourd’hui, il existe une chance pour réussir une vraie réconciliation entre les peuples syrien et libanais. On n’a pas le droit de laisser passer cette chance", a-t-il conclu.

 

Le député Nadim Gemayel a affirmé que le Liban traverse aujourd’hui "une étape dangereuse et difficile". "Notre liberté, notre indépendance et la présence des chrétiens (dans ce pays) sont en danger", a-t-il dit mercredi, à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de l'ancien président Béchir Gemayel, il y a 29 ans.
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