"Je renvoie dans la région dans les prochains jours David Hale (l'émissaire américain pour le Proche-Orient) et (le conseiller spécial du président américain Barack Obama) Dennis Ross", a-t-elle déclaré lors d'un point de presse.
Les deux diplomates, a-t-elle précisé, rencontreront le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas. MM. Hale et Ross étaient déjà dans la région la semaine dernière.
La secrétaire d'Etat a dit multiplier elle-même les contacts pour tenter d'empêcher que le président Abbas présente sa demande à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU dans une semaine, sans doute le 20 septembre.
L'une des pistes envisagées serait une déclaration du Quartette pour le Proche-Orient (USA, Russie, ONU, UE) présentant une alternative claire à la voie des Nations unies. Mais cette perspective paraît s'éloigner alors que la Russie, pourtant membre du Quartette, a décidé de soutenir la démarche palestinienne à New York.
Les Palestiniens ont choisi de s'adresser directement à l'ONU en raison du blocage des négociations avec Israël depuis près d'un an. Les Etats-Unis comptent bloquer par leur veto une éventuelle démarche au Conseil de sécurité.
"Quoi qu'il se produise ou pas à l'ONU, cela ne provoquera pas, le lendemain, le genre de changement que les Etats-Unis souhaitent voir", à savoir une solution à deux Etats, a plaidé Mme Clinton: "Les négociations directes entre les parties sont le seul moyen d'arriver à une solution durable. C'est une voie qui passe par Jérusalem et Ramallah, pas par New York".
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