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Liban

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La convention sur les armes à sous-munitions interdit leur utilisation, le stockage, la production et le transfert. Elle a été adoptée par 107 États à Dublin.
Elle a vu le jour suite au pilonnage de l’armée israélienne du Liban-Sud lors de la guerre entre l’État hébreu et le Hezbollah en juillet et août 2006, et grâce à une initiative de la Norvège. Impressionné par le nombre de bombes à sous-munitions qui avaient contaminé le territoire libanais, le ministre norvégien des Affaires étrangères de l’époque, Jonas Gahr Store, avait réussi à mobiliser 46 gouvernements, lors d’une réunion tenue à Oslo en février 2007, pour préparer une convention interdisant l’utilisation de ces engins mortels lors des conflits.
La convention sur les armes à sous-munitions est entrée en vigueur le 1er août 2010, le Liban l’a ratifiée le 1er mai 2011.
Durant leur séjour à Beyrouth, les représentants des États signataires de la convention devraient discuter de divers thèmes :
L’universalisation : elle inclut les mesures qui devraient être prises pour que le plus grand nombre de pays adopte le texte.
La destruction des stocks des armes à sous-munitions.
La réduction des risques et le nettoyage des bombes à sous-munitions. Le partenariat entre la société civile, les opérateurs du déminage et les pays membres sera notamment discuté.
Les mesures de transparence. Les pays membres de la convention devraient publier régulièrement des rapports pour mesurer les progrès effectués.
L’assistance aux victimes. Chaque pays devrait modifier ses lois et assurer des espaces faciles d’accès aux victimes. Cela se fait en adoptant les lois adéquates pour l’intégration des handicapés. Des plans et des budgets devraient être adoptés dans ce cadre.
La mise en place de la convention sur le plan national. Dans ce cadre, les États signataires devraient modifier les lois en vigueur pour assurer le respect à long terme et sur le plan local des clauses de la convention.
La coopération et l’assistance. Dans ce cadre, l’aide octroyée par les pays donateurs aux pays contaminés par les sous-munitions sera discutée ainsi que les échanges de savoir-faire.
La conformité des normes et des clauses adoptées.
Au terme de leur réunion, les représentants des États signataires devraient adopter vendredi des recommandations, préparant la troisième conférence sur les armes à sous-munitions. Le texte de ces recommandations sera baptisé la Déclaration de Beyrouth.

Pat. K.
La convention sur les armes à sous-munitions interdit leur utilisation, le stockage, la production et le transfert. Elle a été adoptée par 107 États à Dublin.Elle a vu le jour suite au pilonnage de l’armée israélienne du Liban-Sud lors de la guerre entre l’État hébreu et le Hezbollah en juillet et août 2006, et grâce à une initiative de la Norvège. Impressionné par le nombre de bombes à sous-munitions qui avaient contaminé le territoire libanais, le ministre norvégien des Affaires étrangères de l’époque, Jonas Gahr Store, avait réussi à mobiliser 46 gouvernements, lors d’une réunion tenue à Oslo en février 2007, pour préparer une convention interdisant l’utilisation de ces engins mortels lors des conflits.La convention sur les armes à sous-munitions est entrée en vigueur le 1er août 2010, le Liban...
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