Samedi, ce même responsable avait donné jusqu'à dimanche matin vers 10H00 (08H00 GMT) aux habitants de Bani Walid pour hisser le drapeau blanc. "Tout va dépendre des négociations. S'ils refusent (de se rendre), nous avancerons. Si les négociations se passent bien, nous entrerons et hisserons le drapeau sans combat. C'est la dernière chance, nous ne pouvons pas reporter l'ultimatum", a-t-il ajouté dimanche.
Auparavant, un commandant pro-CNT, Mohamed al-Fassi, avait assuré que les négociations étaient arrêtées: "Ces gens-là ne sont pas sérieux. Ils nous ont fait deux promesses de reddition qu'ils n'ont pas respectées".
Après quelques petits affrontements samedi soir dans les environs de la ville, le front de Bani Walid semblait calme dimanche matin, même si les journalistes étaient arrêtés à un poste de contrôle établi au milieu du désert à une quarantaine de kilomètres au nord de la ville.
Selon les combattants locaux, plusieurs proches de Mouammar Kadhafi, dont son fils Saadi, se trouvent actuellement à Bani Walid, mais pas l'ancien "Guide" lui-même, contrairement à ce qu'avaient avancé des responsables du CNT ces derniers jours.
Des civils ayant fui Bani Walid samedi ont rapporté que beaucoup de combattants pro-Kadhafi avaient quitté la ville, emportant les armes lourdes dans les montagnes environnantes, et que les habitants attendaient angoissés dans une ville fantôme aux magasins fermés, sans essence ni gaz.
A Benghazi, le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, a pourtant répété samedi après-midi que les pro-Kadhafi avaient jusqu'au 10 septembre pour déposer les armes, citant les villes de "Syrte, Bani Walid, al Juffra et Sebha".
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